Catégorie
🎥
Court métrageTranscription
00:00 *Musique*
00:16 Bonjour à tous et par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Drames, biopiques, romances et comédies sont au programme cette semaine.
00:25 Avec tout d'abord l'adaptation du roman éconime de Philippe Desson "Arrête avec tes mensonges" que l'on doit à Olivier Payon.
00:32 Sébastien Tullard viendra nous parler de son premier film "À la belle étoile".
00:36 Nous prendrons la direction de Sarah Yevo pour y retrouver l'homme le plus heureux du monde.
00:41 Nous découvrirons "Petite", le premier film de Julie Lera-Gersan.
00:44 Nous nous rendrons à la montagne pour contempler les choses simples d'Eric Bénard.
00:48 Et nous retrouverons Michel Williams pour le film le plus personnel de Steven Spielberg "The Fabelmans".
00:55 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine, nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
01:01 établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allociné.
01:05 En troisième position, "Le marchand de sable" obtient 3,7/5.
01:11 Juste au-dessus avec 3,8/5, on retrouve "Le grand cirque".
01:16 Et cette semaine se place en première position "L'astronaute" qui obtient 4/5.
01:24 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:27 "Arrête avec tes mensonges" d'Olivier Péillon est l'adaptation du roman éponyme de Philippe Besson.
01:32 Un romancier revient pour la première fois dans la ville où il a grandi.
01:36 Et sur place, il rencontre le fils de son premier amour quand il avait 17 ans.
01:41 C'est l'histoire d'un auteur à succès qui revient dans sa ville de jeunesse où il n'est pas revenu depuis des années.
01:46 - Ça fait longtemps que vous n'êtes pas revenu ? - 35 ans, depuis que je suis parti en fait.
01:50 Et il tombe sur un jeune homme qui lui rappelle son grand amour de jeunesse qui a disparu.
01:55 Et il se trouve que cet amour de jeunesse-là est le papa de ce garçon.
01:59 - Votre nom ? - Andrieu. Lucien Andrieu.
02:02 Ah, c'est amusant.
02:04 J'ai connu un Thomas Andrieu au lycée.
02:07 Je crois que c'est important de revenir pour qu'enfin quelque chose cesse du fantasme, de l'illusion,
02:13 de la tragédie, du désespoir, de la souffrance ou d'une certaine joie qui n'en était peut-être pas une, je ne sais pas.
02:20 En tout cas, revenir pour mieux clore ou pour mieux regarder ce qui a été.
02:25 Dis-moi, comment vous faites pour écrire toutes ces histoires ?
02:28 Ça vous vient comme ça ?
02:31 - L'inspiration. - Ah !
02:33 Je me suis toujours demandé comment les gens comme vous le font.
02:35 Comme ça fait deux ans qu'il est en panne d'inspiration, il se dit c'est peut-être le moment de me coltiner à mes fantômes.
02:42 Donc il ose y aller, mais il est encore plus surpris par ce qu'il va trouver que par ce qu'il s'attendait à trouver.
02:49 C'est encore plus fort que ce qu'il croyait.
02:51 Faut en dire à personne.
02:54 C'est dur de l'imaginer avec des potes.
02:55 Allez, viens !
02:57 À la ferme, c'était boulot, boulot, tout le temps.
03:00 Il était comment, mon père ?
03:03 Qu'est-ce que tu fous là ?
03:04 Je te dis que ça devait rester entre nous.
03:05 Tu te rends pas compte ?
03:07 Toi, tu vas te barrer et moi, je resterai.
03:09 Je sais que si je reste, j'en crerai, et toi aussi.
03:11 J'ai été bouleversé non seulement par le film, mais aussi en revoyant tout ce qu'on a pu vivre,
03:15 parce que ça a été très fort aussi hors plateau.
03:19 Ça a été fort au moment de tourner, ça a été fort au moment d'action,
03:22 mais ça a été très très fort aussi quand ça tournait pas.
03:26 La seule fois où il s'est illuminé, c'est quand vous passiez à la télé.
03:28 C'était qui pour vous ?
03:29 Mais putain, pourquoi vous voulez pas me répondre ?
03:31 Ce qui s'est passé sur le tournage, finalement, était un peu un parallèle avec l'histoire.
03:36 Le lien filial qui naît dans le film entre les deux personnages principaux, Guillaume et Victor,
03:41 c'est un peu ce que j'ai ressenti sur le tournage,
03:44 parce qu'ils se connaissaient pas, comment ils se sont découverts petit à petit.
03:46 Et la réalité du tournage nourrissait vraiment mon histoire.
03:50 Tu me réserves encore d'autres surprises comme ça ?
03:52 Ton père m'a abandonné le jour au lendemain, comme pour toi, sans un mot, sans une explication.
03:56 Qu'est-ce que tu viens de dire, là ?
03:56 Je suis très mal à l'aise, alors on se calme !
03:58 Dans un week-end, tous les personnages du film,
04:01 et c'est ça aussi la qualité de l'écriture du scénario,
04:03 tous les personnages sont transformés.
04:05 C'est un week-end qui laissera personne indemne, et ça, c'est très fort.
04:09 Qu'est-ce qui se passe, Lucas ? Explique-moi.
04:11 Tout va bien. Je te le dirai plus tard.
04:13 Tout ce qu'il m'a laissé, c'est des questions.
04:15 À la belle étoile de Sébastien Tullard est un biopic adapté du livre
04:24 Un rêve d'enfant étoilé du pâtissier Yazidishem Rahen,
04:28 devenu champion du monde des desserts glacés en 2014.
04:31 Le rôle est tenu par Riyad Belahish, alias Just Riyad,
04:34 un influenceur qui fait ses débuts au cinéma.
04:37 Allez, on y retourne ! Ça fait à son poste !
04:39 On va le garder, le petit.
04:47 Sois à l'heure et présentable.
04:49 Oui, c'est fait.
04:49 Mon jeune acteur, il s'appelle Riyad Belahish.
04:52 C'est quelqu'un qui est connu, effectivement, par les jeunes
04:57 parce qu'il a un énorme public sur les réseaux sociaux.
05:00 Mais au-delà de ça, c'est un comédien formidable,
05:03 avec beaucoup de talent et une intelligence de jeu.
05:06 Merci, merci.
05:07 Et vraiment, c'est une belle révélation.
05:09 Quand on est en foyer, il n'y a pas mille façons de s'en sortir.
05:11 C'est plus possible de le garder, ça devient trop grave.
05:19 Yazidishem a un talent, il est en train de le développer,
05:21 il ne faut pas tout casser.
05:22 C'est quoi tout ça ?
05:23 Ils vont me détruire si je reste ici.
05:24 Je vous en supplie, laissez-moi y croire, s'il vous plaît.
05:26 Ça va changer ma vie.
05:27 C'est inspiré d'une histoire vraie,
05:28 donc il faut coller au plus près de la vie du personnage.
05:31 On a fait un mois de formation en labo,
05:34 avec des pâtissiers, avec Yazidis qui était là aussi pour m'aider,
05:37 parce que c'est quand même inspiré de sa vie.
05:39 C'était compliqué au début.
05:41 Je ne pensais pas que ça allait demander autant d'investissement de ma part.
05:44 Parce que j'ai mis à côté pendant un mois de prépa et deux mois de tournage.
05:48 Je pense que je suis la personne qui a le moins sorti son téléphone sur le tournage.
05:51 Chef, comment on devient le meilleur ?
05:53 Ce n'est pas un pari presse, c'est un pari chiasse.
05:55 Tu veux être le meilleur ou un génie de la pâtisserie ?
05:58 Win.
05:59 Et comment on sait si on est l'un ou l'autre ?
06:02 Tu sauras.
06:03 L'homme le plus heureux du monde de Theona Strugar-Mitevska
06:11 raconte l'histoire d'une célibataire de 40 ans
06:13 qui s'est inscrite à une journée de speed dating.
06:16 Elle rencontre un homme du même âge,
06:18 mais celui-ci ne cherche pas l'amour, mais le pardon.
06:21 Bonjour, comment vous allez ?
06:23 Asya Lekic.
06:24 Asya Lekic, bienvenue.
06:28 C'est votre première fois ici ?
06:29 Oui.
06:30 Le tournage de ce film a été peut-être comme une session de thérapie pour tout le monde,
06:39 spécialement pour les comédiens, les 17 comédiens qui étaient là pendant la guerre de Bosnie,
06:48 pendant la siège de Sarajevo.
06:50 Quelle est la joie si on n'a pas de quoi la porter ?
06:55 Allons se divertir !
06:57 Je n'étais pas la chef de l'entreprise, de la usine.
07:02 C'était vraiment un travail très doux, investigatif, partagé et collaboratif.
07:13 C'était une expérience très humble.
07:16 Tu ne te sens pas bien ?
07:18 Non, c'est mon premier pouce.
07:21 Je savais que faire un film dans une chambre avec 40 personnages,
07:28 ça peut être un peu embêtant.
07:30 Comment tu ressors l'énergie, l'expérience, les sensations, les émotions ?
07:39 Comment on peut arriver à la vérité ?
07:42 On vit dans le même quartier, on a fait la même année,
07:45 et on est heureux.
07:47 Moi, je suis heureuse.
07:49 Quoi ?
07:50 Je te la jure.
07:52 Speak dating, on voulait ajouter quelque chose d'universel.
07:58 Le besoin d'aimer, c'était vraiment quelque chose que tout le monde comprenait.
08:04 C'est quoi, ça ?
08:07 Ça nous a aidé à nous garder dans une chambre, à vivre cette expérience,
08:14 à rire, pleurer, être heureux, triste, danser.
08:20 C'était vraiment une chose de la dramaturgie.
08:22 C'est un beau futur pour la société.
08:24 La première scène est de Julie Lera-Gersan,
08:34 une jeune fille de 16 ans, enceinte de 4 mois,
08:37 est placée contre la vie de sa mère, possessive,
08:39 dans un foyer pour mère adolescente, le temps que naisse son enfant.
08:43 C'est la deuxième fois qu'on me l'apprend.
08:45 Ils vont venir te chercher, d'accord ?
08:46 À 4 mois de grossesse, une tentative d'avortement hors délai, c'est du sérieux.
08:49 La ligne dramaturgique du film,
08:51 c'est comment Camille est sous la coupe, sous l'emprise de cette jeune mère.
08:56 Je vais décider de ton placement, Camille, pour 6 mois, dans un centre maternel.
09:00 Claude, elle aime sa fille, mais elle l'aime avec des manquements,
09:04 et elle l'aime avec inconstance.
09:06 Et elle l'aime en fonction et au gré de ses amours et de ses humeurs.
09:10 - T'es incontournable, en fait. - Quoi ?
09:12 Elles sont dans un rapport à la fois charnel, sensoriel,
09:15 mais en même temps, elle est complètement dans l'appropriation de sa propre enfant.
09:20 Et elle l'empêche, comme ça, de pouvoir vivre sa propre vie.
09:24 Je suis Nadine, ta référente.
09:25 Souvent, les schémas familiaux se répètent, parfois par bonheur.
09:30 Il arrive que certains parcours s'en échappent.
09:33 Et je pense que c'est le chemin qu'emprunte Camille.
09:35 C'est un chemin qui va vers l'espoir et vers la résilience.
09:39 C'est de 14h à 17h que t'as le droit de sortir.
09:41 Si t'es sérieuse, tu vas me prendre la tête pour 40 minutes.
09:43 Vous savez, refermer le scénario en larmes,
09:47 les thèmes qui traversent cette histoire
09:50 sont des thèmes qui, à titre personnel, me bouleversent.
09:55 Tu verras quand t'auras ton gosse, ça sera bien.
09:57 Mais je verrai rien du tout, je vais pas le garder.
10:00 L'enfance, la transmission.
10:03 Ça serait bien que tu en parles avec ta mère de ta naissance.
10:06 La maternité, l'abandon.
10:09 L'histoire de cette jeune fille
10:13 qui doit tout d'un coup, très tôt, trop tôt,
10:17 qui se rend compte qu'elle doit potentiellement s'arracher
10:19 à un lien maternel un peu toxique
10:22 pour devenir la femme qu'elle va être,
10:25 c'est une histoire qui me bouleverse.
10:28 Un chef d'entreprise à qui tout réussit
10:38 se trouve au bord de la crise de nerfs.
10:40 En panne sur une route de montagne,
10:42 il est recueilli par un homme qui vit à l'écart du monde.
10:45 Et cette rencontre va bouleverser leur certitude respective.
10:49 C'est le point de départ du film écrit et réalisé par Eric Benard,
10:53 "Les choses simples".
10:54 Passons des cours.
10:55 Entrepreneur, business angel, philanthrope.
10:58 Vous êtes considéré par la presse étrangère
11:00 comme le français incarnant le mieux la modernité et l'innovation.
11:04 Êtes-vous heureux ?
11:06 C'est la première fois qu'il fait une crise de panique.
11:09 Faudrait qu'il se repose.
11:10 Je vais écrire un film sur l'amitié
11:12 parce que la plupart des films sur l'amitié sont des amis de 40 ans,
11:15 de Big Chill,
11:16 "Les copains d'abord", c'est le même,
11:17 "Un éléphant s'a trompé énormément", "Mes meilleurs copains".
11:20 Tous les films de référence sont des films
11:22 où les gens se connaissent depuis 30 ou 40 ans.
11:24 Après, vous avez les "body movie" qui sont des films en général d'action,
11:27 mais c'est très rare d'avoir des gens qui se rencontrent
11:29 où on se dit qu'ils pourraient devenir amis.
11:31 Bonjour !
11:33 Vous vivez ici ?
11:35 On sent que vous devez aimer faire la cuisine.
11:39 On sent que vous êtes...
11:40 Enfin, je veux dire, très...
11:43 Quand je finis le scénario,
11:45 je me dis, mais en fait, la structure de mon film,
11:47 c'est une comédie romantique
11:48 parce que ce que je me suis raconté,
11:50 il est possible de rencontrer quelqu'un,
11:51 c'est la structure de la comédie romantique.
11:53 C'est vous qui avez raison.
11:55 Un rien de soleil, un peu d'eau de source,
11:57 la sobriété heureuse.
11:59 Qu'est-ce que vous voulez ?
12:01 J'aurais besoin de quelques heures de calme.
12:02 J'ai l'avantage de la structure de la comédie romantique,
12:05 de la rencontre et de toutes les étapes,
12:07 et en même temps, un décalage
12:08 puisqu'il ne s'agit pas de finir par une lune de miel.
12:13 Vous pourrez m'apprendre à fabriquer un fauteuil ?
12:15 Non.
12:15 Une chaise alors ?
12:16 Non plus.
12:16 Tu es sûr que c'est Vincent Delcourt ?
12:18 Oui.
12:18 Qu'est-ce qu'il faisait chez toi ?
12:20 Un tabouret, un tout petit tabouret.
12:22 Toi, tu ne peux pas te rendre compte,
12:23 mais ce gars-là, il est partout.
12:24 J'ai compris tout de suite dans la façon dont c'était écrit
12:26 que c'était un matériel pour deux acteurs incroyables,
12:29 c'est-à-dire que beaucoup de masques,
12:31 beaucoup de scènes de jeux purs,
12:33 et très souvent, en dehors de la transformation,
12:37 dans un rôle, on n'a pas...
12:39 On a rarement autant de trucs à jouer.
12:41 Au début, je croyais que c'était le lieu qui m'apaisait,
12:43 puis je commence à me demander si ce n'est pas lui.
12:45 Vous n'en avez pas marre de dire des conneries ?
12:48 Les choses simples, ça parle plutôt de tout ce qu'il faut enlever,
12:52 balayer, pour arriver à cette chose simple qui est
12:57 "Bonjour, Pierre, enchanté, Vincent".
13:00 Il y a tout un tas de choses à déblayer pour arriver à ce qui,
13:04 normalement, devrait couler de source.
13:06 Ne bougez pas, il y a un ours derrière nous.
13:07 On est vraiment pour un idiot.
13:09 Les choses sont simples, mais les psychologies humaines sont complexes.
13:12 J'ai écrit "Les choses sont simples",
13:14 mais j'aurais pu écrire "Les psychologies humaines".
13:17 Nous sommes tous très compliqués,
13:18 mais on le sait, on sait qu'on est tous compliqués,
13:21 on sait qu'on est beaucoup plus compliqués qu'on ne le prétend,
13:24 et en même temps, on juge l'autre comme si lui ne l'était pas,
13:26 comme s'il n'était que sa surface.
13:29 C'est un peu dommage.
13:30 On s'ennuie pas avec vous !
13:37 "The Fablemans" est le film le plus personnel de Steven Spielberg.
13:41 Il s'agit d'une déclaration d'amour au cinéma et à sa famille.
13:44 Le film a obtenu deux Golden Globes,
13:46 celui du meilleur film dramatique et du meilleur réalisateur.
14:06 C'est à la fois sa mère et pas sa mère.
14:09 Mon personnage n'a pas le même nom qu'elle,
14:12 mais il n'est pas pour autant une invention dans son comportement.
14:16 Au détail près, je joue sa mère.
14:32 Il n'y a pas de fabrication en ce qui concerne ses particularités,
14:36 son identité, ses colères, ses manières et son style.
14:41 Tout a été précisément écrit selon la vraie vie.
14:47 Je ne saurais dire quelle distance Spielberg a choisi.
15:05 Il y a évidemment une distance dans le temps,
15:09 puisqu'il fait appel à sa mémoire
15:11 et qu'il se replonge dans sa propre enfance.
15:13 Mais je crois qu'il a essayé de réduire sa propre distance
15:18 avec sa jeunesse pour la retrouver une nouvelle fois
15:21 et montrer à quel point elle a été précieuse.
15:24 Je crois qu'il a donc surtout tenté d'en être le plus proche,
15:29 tant qu'il en est encore temps.
15:31 Si tu arrêtes de faire des films, ça va briser la sœur de ta mère.
15:35 Je ne sais plus quoi faire.
15:37 Tu fais ce que ton cœur te dit.
15:40 Quel était ton aspect préféré ?
15:52 Le film ou l'actualité ?
15:56 Et tout de suite le reste de l'actualité en bref et en images.
15:59 Le film ou l'actualité ?
16:02 Le film ou l'actualité ?
16:05 Le film ou l'actualité ?
16:08 Le film ou l'actualité ?
16:11 Le film ou l'actualité ?
16:14 Le film ou l'actualité ?
16:17 Le film ou l'actualité ?
16:20 Le film ou l'actualité ?
16:23 Le film ou l'actualité ?
16:26 Le film ou l'actualité ?
16:29 Le film ou l'actualité ?
16:33 Le film ou l'actualité ?
16:36 Le film ou l'actualité ?
16:59 Le film ou l'actualité ?
17:02 Le film ou l'actualité ?
17:05 Le film ou l'actualité ?
17:08 Le film ou l'actualité ?
17:11 Le film ou l'actualité ?
17:14 Le film ou l'actualité ?
17:17 Le film ou l'actualité ?
17:20 Le film ou l'actualité ?
17:23 Le film ou l'actualité ?
17:26 Le film ou l'actualité ?
17:29 Le film ou l'actualité ?
17:32 Le film ou l'actualité ?
17:35 Le film ou l'actualité ?
17:38 Le film ou l'actualité ?
17:41 Le film ou l'actualité ?
17:44 Le film ou l'actualité ?
17:47 Le film ou l'actualité ?
17:50 Le film ou l'actualité ?
17:53 Le film ou l'actualité ?
17:56 Le film ou l'actualité ?
17:59 Le film ou l'actualité ?
18:02 Le film ou l'actualité ?
18:05 Le film ou l'actualité ?
18:08 Le film ou l'actualité ?
18:11 Le film ou l'actualité ?
18:14 Le film ou l'actualité ?
18:17 Le film ou l'actualité ?
18:20 Le film ou l'actualité ?
18:23 Le film ou l'actualité ?
18:26 Le film ou l'actualité ?
18:29 Le film ou l'actualité ?
18:32 Le film ou l'actualité ?
18:35 Le film ou l'actualité ?
18:38 Le film ou l'actualité ?
18:41 Le film ou l'actualité ?
18:44 Le film ou l'actualité ?
18:47 Le film ou l'actualité ?
18:50 N'oubliez pas d'aller au cinéma.