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Court métrageTranscription
00:00 *Générique*
00:16 Bonjour à tous, c'est par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Comédie, comédie dramatique, drame, horreur et aventure sont au programme cette semaine.
00:27 Avec tout d'abord la suite d'alibi.com avec Philippe Lachaud des deux côtés de la caméra.
00:32 Noé Milovski sera également des deux côtés de la caméra pour la grande magie.
00:36 La violence sera au cœur de Thrasse de Tiago Guedes.
00:39 Rachid Ami viendra nous parler de Pour la France.
00:41 Nous ne manquerons pas de frémir à la vue de la tour de Guillaume Niclou.
00:45 Nous prendrons de la hauteur grâce à Stéphane Caz pour les têtes givrées.
00:49 Et nous nous rendrons dans le désert pour assister à des courses de dromadaires
00:53 en compagnie de Zoddi et Théu, frères du désert, d'Éric Barbier.
00:56 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine,
01:00 nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
01:03 établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allociné.
01:06 En troisième position, un petit frère obtient 3,3 sur 5.
01:12 Juste au-dessus, avec 3,7 sur 5, on retrouve le pire voisin au monde.
01:18 Et cette semaine se place en première position Aftersun qui obtient 3,8 sur 5.
01:25 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:29 A la fin du premier volet, l'agence Alibi.com fermait ses portes.
01:33 Mais pour se prémunir d'un désastre à son mariage, en présentant ses parents,
01:38 le créateur de l'agence réouvre ses bureaux, histoire de trouver de faux-parents plus présentables.
01:44 "C'était bien sûr de toi pour ce mariage. Il avait quand même construit tout un Alibi
01:47 pour aider ton père à avoir une maîtresse."
01:49 "Ouais, c'est vrai que c'était un petit peu limite de sa part."
01:51 "L'humour, c'est pas une science exacte. C'est ça qui est terrible.
01:54 C'est un truc que tu vas trouver très drôle à l'écriture.
01:57 En fait, tu dis bah non, c'était pas hyper drôle.
01:59 Et un truc que tu trouves un peu moyen, grâce à l'interprétation du comédien, des comédiennes,
02:04 tu vas choper un gros rire en salle.
02:06 C'est comme si tu marquais un butage. J'avoue, il y a un gros rire dans la salle.
02:09 Tu fais "Yes !"
02:10 "La belle famille veut absolument que mes parents soient présents au mariage."
02:12 "Ah merde, c'est pas moi le problème, c'est ton escroc de père."
02:15 "Tristan !"
02:16 "C'est bien que c'est pas moi le problème, c'est que t'es un psychopathe de merde."
02:18 "Oh, mais non, Falk !"
02:20 J'ai de la chance avec ce personnage, mais les personnages que j'avais avant, effectivement,
02:23 j'étais loin d'avoir des personnages plats.
02:25 Et c'est vrai que celui-ci, il est très fun, parce que Flo, c'est pas le genre de nana à se laisser faire.
02:29 Donc, il y a plein de moments où elle est assez rock'n'roll, elle est drôle.
02:34 C'est pas juste la petite nana.
02:36 C'est pas le rôle passe-plat où les garçons sont vraiment mis en avant
02:41 et les filles font juste la potiche à côté.
02:43 "J'arrive pas à croire qu'on soit là."
02:47 "Mais c'est impossible ! On n'a jamais fait une mission si risquée."
02:49 C'est une histoire qui pourrait s'arrêter au bout de cinq minutes
02:52 si notre futur gendre disait la vérité, mais il croit bien faire
02:57 en accumulant les mensonges par rapport à ses parents.
03:01 Et alors, ça n'arrête pas pendant une heure et demie.
03:03 Il paraît que les gens n'arrêtent pas de rigoler.
03:05 Et en plus, il y a un peu de sentiment de tendresse,
03:07 puisque c'est quand même une histoire d'amour, c'est des personnes qui vont se marier.
03:10 Donc, je crois que c'est une grande réussite.
03:12 Et il n'en est pas à sa première réussite, Philippe.
03:14 Mais disons qu'il y a aussi un peu de maturité, maintenant.
03:18 Une vraie comédie, ça demande une énergie énorme.
03:21 Il faut vraiment bosser.
03:23 C'est la deuxième fois que je tourne avec eux,
03:25 que toi aussi, c'est la deuxième fois. Non, troisième.
03:27 Et c'est à chaque fois une découverte et un plaisir.
03:33 "Profite de cette journée, elle va être mémorable."
03:37 Avec "La Grande Magie", Noémie Lovski nous propose une comédie musicale
03:45 sur la musique du groupe Feuchterton.
03:47 Une femme disparaît lors d'un tour de magie
03:49 pour s'enfuir loin de son mari possessif.
03:52 Ce dernier accepte de croire à l'illusion que lui suggère le magicien.
03:56 Sa femme est dans une boîte,
03:58 mais il ne doit l'ouvrir que s'il est sûr qu'elle est bien à l'intérieur.
04:02 "Quand je refermerai le cerquet, vous disparaîtrez."
04:06 "Aïe, cagarines de la fine, enseignemades de cavalles, peaux souhaites."
04:09 "Voulez-vous être assez aimable pour faire réapparaître ma femme ?"
04:14 C'est un film où ça chante et ça danse.
04:18 "J'ai pas tout compris. Ça n'a fait rien."
04:21 "Au bord de l'amour."
04:23 Plus le désespoir est grand, plus le besoin de joie, de chansons,
04:30 de danse, de spectacle, de couleurs, de paillettes, est grand.
04:37 "Qu'est-ce qui se passe ?" "Il est parti."
04:39 "Je vais vous dire la vérité. Votre femme est dans cette boîte."
04:43 "Je lui donnerais combien de temps d'existence, ce couple, au départ ?"
04:46 "Une dizaine d'années." "Ça pourrait être ça, ouais."
04:49 "Que personne ne bouge, au nom de la loi, ou vrai."
04:51 "Il dit que ma femme est à l'intérieur."
04:53 "Il s'est enfui avec son amour. Il est coquillé."
04:56 Il semble qu'il y ait eu un amour partagé.
04:58 Et très vite, il est né chez cet homme-là, une jalousie maladive, je pense.
05:03 Oui. Une confusion entre l'amour et la possession.
05:08 "Si vous trouvez un l'indice, surtout ne touchez à rien."
05:11 "Vous faites disparaître ma clientèle et vous voudriez que je vous paie pour votre spectacle ?"
05:15 "Bravo !"
05:16 Il l'enferme déjà dans une fonction conjugale quasi carcérale.
05:25 "Mon frère, je te dois la vérité."
05:27 "Je vois clair dans ton jeu, mon pauvre ami."
05:29 "Ce qu'elle lui veut, c'est mon argent."
05:31 Elle est devenue cette boîte. Son amour, toute sa vie est là, tenue.
05:37 C'est Arpagon, d'une certaine manière. On retrouve vraiment le fantasme Macassette.
05:42 "Toi, tu le pollues."
05:45 La comédie musicale, c'est un genre que je mets très très haut.
05:49 Parce qu'elle enchante la vie.
05:52 "Bravo !"
05:53 "J'ai pas le haut de la page."
05:56 Trace de Tiago Guedes s'interroge sur la violence exercée par les plus forts sur les plus faibles.
06:04 Dans un village du Portugal, un adolescent est victime d'un violent rite de passage.
06:09 25 ans plus tard, les agresseurs se retrouvent pour célébrer la fête du village.
06:14 "Vient le vent du désert."
06:17 "Misturer l'erreur et le bon."
06:20 "Vient le vent qui souffre fort."
06:23 "Ce n'est pas lui qui traite la mort."
06:26 L'essentiel, et le point de départ pour moi, était d'aborder la question de la violence et la manière dont nos sociétés n'acceptent pas la différence.
06:37 "Qu'est-ce que tu penses ?"
06:40 "Une minute !"
06:42 La pureté désarmante de ce personnage n'est pas de ce monde.
06:46 Nous ne pouvons pas la comprendre, alors que c'est lui qui est dans le vrai.
06:49 "Vous êtes un incident, non ?"
06:51 "Il y a un incident."
06:53 L'acteur qui interprète ce personnage incarne à merveille ce sentiment d'innocence.
07:05 "Tu n'en vois, tu vois, juste un indé."
07:09 Je suis très content de voir que ce film provoque des débats d'actualité au sujet de la toxicité masculine.
07:16 C'est un des thèmes principaux du film.
07:19 "C'est très clair pour beaucoup de gens."
07:23 "Ok, c'est bon."
07:26 Tout comme la notion de regret et la façon dont on peut réduire quelqu'un à un événement qui s'est produit par le passé.
07:43 "Tout ce que tu as fait, c'est pour le bien de quelqu'un."
07:51 Pour la France, de Rachid Ami s'inspire d'une histoire vraie.
07:59 Lors d'un rituel d'intégration dans l'école militaire de Saint-Cyr, Aïssa, 23 ans, perd la vie.
08:05 Son grand frère se lance dans une bataille pour la vérité face à une institution qui ne reconnaît pas ses responsabilités.
08:12 "Il est évident que la mort d'Aïssa aurait pu être évitée."
08:15 "C'est un bahutage, une transmission de tradition qui a mal tourné."
08:18 "L'affaire va être qualifiée en homicide involontaire."
08:21 J'ai essayé de retranscrire au mieux la relation complexe que j'ai eue avec mon frère en bâtissant le film sur deux piliers importants.
08:30 Le premier, c'était un respect des faits pour ne pas trahir ce qui s'est passé avec l'armée.
08:35 Et le deuxième, c'était une vérité émotionnelle et non pas une vérité documentaire.
08:40 La vérité émotionnelle me permettait de créer de la fiction, des personnages, et une dramaturgie qui permettait à cette histoire de devenir universelle.
08:48 "Présentez armes !"
08:50 Saint-Cyr, l'armée et le système, ils sont tout aussi responsables du décès d'Aïssa.
08:54 C'est un film de frères, de cette famille qui est arrivée d'Algérie pour s'installer en France.
09:00 Cette mère qui est partie seule avec ses enfants.
09:02 Et le parcours de ces deux frères qui se sont un peu éloignés.
09:07 L'objectif c'était vraiment d'être le plus respectueux en réussissant par mon métier de comédien, d'être le plus juste en tant qu'Aïssa.
09:16 Et c'était le plus bel hommage que je pouvais faire moi à son frère Jalal.
09:19 "Ils m'ont aidé, maintenant il faut qu'ils aient juste. Il faut que tu leur rendes les honneurs."
09:23 "L'honneur c'est aussi l'image. Pourquoi allons-nous passer si nous renvoyons nos élèves à la première erreur ?"
09:28 "Vous appelez ça une erreur ? Vous appelez ça une faute ?"
09:30 C'est pas du tout un film pour moi sur l'armée ou sur l'institution militaire.
09:35 Et c'est surtout encore moins un film anti-militariste, parce que c'est un film nuancé.
09:39 C'est l'histoire du réalisateur, sa propre histoire.
09:42 Et il y a beaucoup de nuances dans son film.
09:46 Et je trouvais ça très beau justement, je trouve que c'est un film anti-cliché.
09:56 Cette tour est enveloppée par une étrange matière noire qui dévore tout ce qui tente de la traverser.
10:01 Prise au piège, les habitants succombent peu à peu à leurs instincts primaires,
10:05 jusqu'à sombrer dans l'horreur concoctée par Guillaume Niclou.
10:09 On est 150 dans cette tour. Vous savez combien il y a de soins à chaque étage ?
10:17 Dans l'immeuble, il n'y a pas que des gens normaux.
10:20 Le film est né de l'association de plusieurs éléments,
10:23 celui du confinement et de la résurgence d'une peur enfantine,
10:28 qui est celle du néant, de la finitude des choses,
10:33 en encadrant toute cette problématique dans un film de genre, celui du film d'horreur.
10:39 Le principe de ce genre, c'est qu'il s'y passe des choses horribles.
10:49 Vous avez raison, il n'y a plus de téléphone, il n'y a plus de télé, il n'y a plus rien.
10:54 Vous êtes quoi là ?
10:56 Elle est où la canette là ?
10:58 C'est plus radical parce que c'est sans doute mon film le plus personnel,
11:02 parce qu'il fait appel à quelque chose qui est profondément ancré dans ma problématique d'enfant.
11:11 Attendez, il ne faut pas sortir.
11:13 On fait quoi ?
11:17 On a intérêt à réfléchir. Et vite !
11:20 Mon père m'a emmené très tôt voir des films qui étaient interdits à mon âge aussi.
11:24 Le Zardoz à Carrie.
11:27 La bouffe c'est le nerf de la guerre, l'eau et la bouffe.
11:29 Le gardien.
11:31 Quoi le gardien ?
11:32 Il est passé de temps.
11:33 Ils vont payer.
11:37 Qu'on plotte depuis des semaines.
11:44 Combien ?
11:45 Sept mois.
11:46 On parle d'une trentaine de morts depuis le début.
11:48 Ça forge à la fois un imaginaire, une cinéphilie, et puis ça...
11:53 Ça vous construit d'une certaine façon, ça vous déconstruit aussi,
12:00 parce que quand on est très tôt attiré par ce type de film, ça traduit quand même aussi l'envie d'avoir peur.
12:06 Et de le faire partager.
12:08 Oui, après.
12:09 C'est le néant.
12:11 Suite à une visite dans les entrailles d'un glacier,
12:13 un professeur parvient à intéresser ses élèves de secpas,
12:16 au point qu'il se lance dans un projet fou,
12:18 empêcher ce glacier de fondre à cause du réchauffement climatique.
12:22 Débo a une idée pour empêcher le glacier de fondre.
12:26 Mettre trois bâtons sur un glacier, ça te fait kiffer ça ?
12:28 Faut qu'on se bouge alors, moi je suis à fond, vous êtes sur vous ?
12:30 On n'est pas des Gandi ou des Gréta, je ne sais pas quoi.
12:32 On a une idée.
12:33 On va faire un projet de fondre.
12:34 On va faire un projet de fondre.
12:35 On va faire un projet de fondre.
12:36 On va faire un projet de fondre.
12:37 On va faire un projet de fondre.
12:38 On est sur vous ?
12:39 On n'est pas des Gandi ou des Gréta, je ne sais pas quoi.
12:40 Qu'est-ce que t'en sais ?
12:41 En donnant espoir et en faisant prendre conscience à ces gamins
12:46 que le rêve est possible et qu'il faut avoir des rêves
12:49 et qu'il faut s'allumer avec ça, du coup c'est virtueux.
12:54 Monsieur, c'est vrai que le glacier il va disparaître ?
12:59 Si personne ne fait rien, oui.
13:01 Tu m'as parlé d'une balade dans la montagne,
13:03 pas d'une descente dans un trou de 15 mètres.
13:05 J'avais l'air ridicule face aux parents.
13:07 Je trouvais assez joli dans le film de Stéphane ça,
13:10 c'est-à-dire cette positivité alors que tu parles d'une classe de segpa,
13:15 que tu parles d'un gars qui est dans une forme de drame
13:19 et qu'on parle de la planète qui ne va pas super bien.
13:22 T'as vu le monde qu'on est en train de leur laisser là ?
13:25 Je veux que vous soyez une équipe.
13:27 Oh, fils de merde, on les foutra en l'air.
13:29 J'étais absolument pas méchant, mais c'était pas mes potes
13:35 et j'étais pas leur copain.
13:36 J'étais quelqu'un qu'il fallait apprivoiser
13:39 et que lui allait les apprivoiser en même temps,
13:42 en gardant une forme de distance qui permettait, je trouve,
13:45 pour eux de jouer plus facilement, sans avoir à fabriquer quelque chose.
13:49 Vous voulez vous battre pour ce glacier, oui ou non ?
13:52 Les grands projets écolo, tout ça, c'est fini.
13:56 Tu voulais qu'ils bombent le torse, non ?
13:57 Et du coup, à la fin, c'est mes mombes.
14:01 Voilà, donc ça a marché.
14:04 Regardez bien, parce que tu les changeras plus.
14:06 Si l'on est incapable de faire bouger toute une balle,
14:10 de quoi vous, vous serez capable ?
14:11 Zoddi et Théu, frères du désert, d'Éric Barbier,
14:19 racontent l'amitié entre un jeune nomade et un dromadaire orphelin.
14:23 Grâce à une vétérinaire qui décèle en lui les qualités d'un coureur exceptionnel,
14:27 le jeune garçon décide de se rendre à Abu Dhabi
14:30 pour inscrire son dromadaire à la plus grande course au monde
14:33 pour venir en aide à sa tribu.
14:35 Je vais t'appeler Théu.
14:39 C'est notre nouvelle maison.
14:40 Vous êtes rapide, non ?
14:43 Comment tu sais ?
14:44 À cause de ses longues pattes.
14:45 Il les fait pour courir.
14:46 Ça, c'est le départ.
14:48 Quand je dis un, deux, trois, partez, tu pars.
14:50 C'est génial de faire un film comme ça, d'aventure,
14:53 cette amitié entre un petit garçon et cet animal qu'on ne connaît pas.
14:59 Et en plus, je me suis dit,
15:00 normalement on devrait presque se dire qu'on pourrait le faire en dessin animé.
15:04 Mais d'avoir le culot de le faire vraiment en film,
15:08 parce qu'on sait très bien que c'est difficile de tourner et avec des enfants,
15:11 et avec des animaux,
15:12 et en plus un animal un peu particulier qui n'est pas si dressable que ça en vrai.
15:17 Bravo Théu, t'es un champion !
15:19 T'en veux combien de ton dromadaire ?
15:21 Mon dromadaire, il n'est pas à vendre !
15:23 Tu n'as jamais entendu parler des courses de dromadaire ?
15:25 Abu Dhabi, Dubaï ?
15:26 Le gagnant de cette course va remporter un million d'euros.
15:28 Les premiers essais que j'ai fait avec Yassir, c'est avec un cheval.
15:31 Pour voir un petit peu comment il réagissait face à un animal qui est…
15:34 Parce qu'en enfant, nous on ne mesure pas, mais tout est en proportion.
15:38 Un gamin qui est grand comme ça, un dromadaire c'est énorme.
15:40 Un dromadaire, il court vite ?
15:42 C'est le plus rapide de l'univers.
15:44 Petit à petit, on a avancé sur les dromadaires.
15:46 Il est venu à Paris, chez un dresseur à côté de Paris,
15:51 qui a des dromadaires, donc il est monté.
15:53 Et après, on l'a amené au Maroc, donc on était à la Marrakech,
15:56 et là, il s'est entraîné pendant 10-15 jours.
15:58 Je vais te sortir de là.
16:00 Vite, accélère ! Il est où ?
16:02 Personne ne sait où il est !
16:03 Dès le premier jour, quand je devais apprendre avec le dromadaire Théu,
16:08 on est direct devenus des amis.
16:11 Au début, j'avais un peu peur, mais après un jour d'apprentissage de dromadaire,
16:16 je l'adorais et tout, et ça pendant tout le tournage.
16:21 Tu passes par là.
16:22 N'aie pas peur.
16:26 La difficulté du film, c'était de créer ce lien.
16:28 C'était vraiment le plus important.
16:30 On se dit qu'il faut que les enfants, quand ils voient,
16:32 ils se disent que c'est un lien exceptionnel,
16:34 que cet enfant avec l'animal.
16:35 Donc c'était tout le travail de le construire.
16:37 Je pense qu'on a une chance de gagner.
16:40 Bien sûr qu'on a une chance.
16:41 Tu veux sauver ta tribu ?
16:42 Vas-y, Théu ! Montre-leur !
16:44 Et tout de suite, le reste de l'actualité en bref et en images.
16:49 C'est bon, allons-y. Il faut trouver la bague.
16:55 Ils nous volent nos hommes !
16:57 Le théâtre, c'est ma merde.
17:16 Faut juste être là.
17:19 C'est la pire chose que j'ai jamais vu.
17:21 C'est ça, mais elle est plus dure.
17:23 Il faut juste lui laisser un peu de temps.
17:25 On a peur que l'assistante pense qu'on le traite mal.
17:27 Et qu'il nous retient.
17:29 Le théâtre, c'est ma merde.
17:35 Faut juste être là.
17:37 On a peur que l'assistante pense qu'on le traite mal.
17:39 Et qu'il nous retient.
17:41 Il ne nous reste plus beaucoup de temps.
17:48 Il faut se dépêcher, mes enfants.
17:50 Je ne me suis jamais su que...
17:59 je pourrais avoir mon propre lit...
18:06 dans mes propres mains.
18:08 C'est la merde.
18:10 La même et bonne idée, vous n'avez pas d'ennuis avec vos enfants de banlieue.
18:19 Jamais on m'a demandé si j'avais des satisfactions.
18:22 Je veux me rendre au pôle Nord.
18:31 A bord un dirigeable.
18:33 Et je veux que ce soit vous qui le construisiez.
18:37 J'avoue que ce rêve d'aller jusqu'au pôle Nord, je le fais depuis que je suis tout petit.
18:42 Je sais que le bon sens voudrait que je passe à autre chose, mais j'y alle.
18:51 Peut-être par souci de loyauté envers les habitants.
18:57 Ou tout simplement parce que j'y crois.
18:59 En fait, à ce projet, j'y crois vraiment.
19:02 Le projet de l'église
19:04 Il y a un mois, j'ai eu un appartement bien à Chicago.
19:11 J'avais un fils.
19:14 Quand quelque chose s'est passé aux négros au sud, j'ai dit que c'était leur affaire, pas la mienne.
19:21 Maintenant, je sais ce qui se passe à n'importe qui, partout dans le monde,
19:25 il aurait été mieux de faire l'affaire de tous.
19:29 Voilà par ici les sorties, c'est fini.
19:31 Rendez-vous la semaine prochaine et en attendant, n'oubliez pas d'aller au cinéma.
19:34 et en attendant, n'oubliez pas d'aller au cinéma.
19:36 au cinéma.