L’avocat Jonas Haddad craint «une crise des vocations dans la police». Selon lui, l’autorité des forces de l’ordre n’est plus respectée, et les policiers sont facilement localisables par les réseaux sociaux. L’avocat redoute que «tous ces agissements créent la crise des vocations dans la police, parce que si on arrive à une crise des vocations, on n’aura plus personne pour nous protéger.»
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00:00 dans quel autre pays au monde on verrait ça ?
00:01 Même dans les pays qu'on dit du tiers monde,
00:04 on respecte la police, même dans ces pays-là.
00:06 C'est-à-dire que là, on est en train de basculer dans quelque chose
00:08 qui est inédit peut-être au monde.
00:09 Deuxièmement, aujourd'hui, il y a les réseaux sociaux.
00:12 Donc avec les réseaux sociaux, on sait très bien où se trouvent les policiers.
00:14 Et dernier point, et c'est ce que je redoute le plus peut-être de tout ça,
00:18 c'est qu'il ne faut pas que tous ces agissements
00:20 créent la crise des vocations dans la police.
00:22 Parce que si on arrive à une crise des vocations dans la police,
00:24 comme on arrive dans d'autres métiers,
00:26 on n'aura plus personne pour nous protéger,
00:28 contrairement aux hélicubrations de ce que dit la Constance Fauré
00:31 puisque la police tue.
00:32 Mais depuis Magnanville, c'est en train de s'accélérer.
00:34 [Musique]
00:37 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]