Jean-François Copé, maire de Meaux et ancien président des LR, était l’invité de 22h Max sur BFMTV ce lundi soir.
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00:00 Mélange tout, Madame Rousseau, mais ça fait partie encore de ces mêmes techniques rhétoriques archi connues de l'extrême gauche.
00:07 Tout ça est mélangé dans un grand paquet pour présenter la vie au travail comme un espèce d'immense rideau de souffrance.
00:14 Ça n'est pas vrai. La réalité des choses, c'est qu'il y a effectivement des métiers pour lesquels il y a une pénibilité évidente.
00:21 Elle est identifiée par le législateur et elle est prise en compte.
00:25 Et puis vous avez des millions de Français qui ont des carrières avec eux, malheureusement, des moments malheureux,
00:31 des accidents de carrière, puis aussi des moments très heureux. C'est tout ça qui doit être accompagné et géré.
00:35 Qu'ensuite il y ait une évolution de la part de très nombreux Français sur l'alternance entre travail et loisir, avec l'arrivée du télétravail.
00:44 Mais tout ça se gère. Tout ça, en réalité, n'est pas un problème. Il faut le vivre positivement.
00:48 Mais le vivre positivement ne veut pas dire arrêter de travailler trop tôt alors même qu'on a besoin de...
00:53 - Mais Jean-François Copé, vous venez de dire vous-même qu'il y avait effectivement de la souffrance au travail pour beaucoup de salariés.
00:59 - Mais pour un certain nombre. - Oui, mais la conclusion qu'en tire Sandrine Rousseau, notamment, c'est de dire que du fait de cette souffrance,
01:07 beaucoup vont chercher l'émancipation ailleurs, le bonheur ailleurs. Et donc pourquoi leur imposer deux années de souffrance en plus ?
01:15 - Mais tout simplement pour le payer. Tout simplement parce qu'il y a un moment où il faut comprendre qu'on ne vit pas tout seul dans son coin,
01:20 que si on veut pouvoir bénéficier de la protection sociale, eh bien forcément, il faut y contribuer.
01:26 - C'est un grand problème. Il y a un égoïsme au fond qui est répandu. Je ne parle pas de Sandrine Rousseau en particulier,
01:32 mais il y a un égoïsme, un laissé-aller qui est jugé. - Mais je pense qu'il y a en tout cas de la part de Mme Rousseau,
01:36 une très grande irresponsabilité, comme d'ailleurs de beaucoup de ses amis, qui considèrent que le combat qu'ils mènent,
01:41 c'est un combat, en réalité, de contestation du système. Or, ce système, il a sans doute plein de défauts, mais il fonctionne sur quoi ?
01:48 Sur l'idée qu'il n'y a rien de plus grand dans une grande démocratie que de pouvoir assurer à l'ensemble des concitoyens une protection sociale,
01:56 et notamment une santé quasiment gratuite, avec des soins du meilleur niveau possible, malgré les difficultés.
02:02 Vous ne trouvez ça nulle part ailleurs en Europe ? Nulle part. Ce que nous proposons là a un coût.
02:07 Comment est-ce que nous le finançons ? Nous le finançons par les cotisations liées au travail, cotisations des salariés et des entreprises.
02:13 Si vous n'avez pas assez de cotisants, vous n'aurez plus la possibilité de payer les soins, de payer la politique familiale, de payer les retraites.
02:21 C'est ça qui est en jeu.