- 30/01/2023
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00 Bonjour à tous, Jérôme Béglé, Gilles-William Golnadel, Geoffroy Lejeune, Olivier Dardigold.
00:03 Nous sommes à la veille du grand jour, 31 janvier.
00:07 On verra demain combien de manifestants seront dans la rue.
00:09 Emmanuel Macron s'est exprimé il y a quelques instants.
00:12 Cette réforme est indispensable.
00:13 Je pense qu'il ne faut jamais oublier de dire que cette réforme, elle est indispensable
00:20 quand on se compare en Europe et quand on regarde la nécessité que nous avons collectivement
00:24 de préserver et sauver notre système de retraite par répartition.
00:28 Et vous comprendrez bien que ce n'est pas depuis les Pays-Bas que je vais vous donner
00:31 un commentaire sur ce que la Première ministre dit.
00:33 Quand elle dit quelque chose, elle le dit avec des bonnes raisons et je la soutiens.
00:36 Elle est tellement indispensable qu'il disait le contraire il y a trois ans.
00:39 Elle est tellement indispensable qu'elle arrive après six ans de son quinquennat.
00:43 Mais elle est indispensable.
00:44 Si vous voulez me faire dire qu'ils font mal de la politique, oui.
00:49 En plus, aborder cette réforme comme ça, c'est comme entre deux phrases, comme ça,
00:52 lors d'une conférence de presse avec un homologue qui vient papoter à Paris.
00:56 C'est sûr que cette réforme est importante, même si on peut ne pas être en accord avec elle.
01:01 Et ça nécessite qu'on se pose un petit peu, qu'on discute, qu'on fasse des phrases
01:05 un peu plus longues que ces trois interjections.
01:08 Après, vous connaissez mon avis sur cette réforme, mais nous ne nous en gâchons pas tous.
01:10 Ils ont essayé de faire des phrases un peu plus longues, en nous expliquant d'abord
01:15 qu'elles étaient justes, ils ne sont pas arrivés.
01:18 En nous disant après qu'il y avait peut-être du salé, mais qu'ils rajoutaient du sucré.
01:23 Personne n'a couru après cette fable.
01:25 Et le dernier argument est de dire que de toute manière, c'est pour éviter l'effondrement
01:28 financier du système.
01:30 Là encore, ça ne passe pas.
01:31 Qu'est-ce qu'ils peuvent aujourd'hui mettre sur la table pour essayer de regagner
01:33 une partie de l'opinion publique ? Qu'est-ce qu'ils ont aujourd'hui ?
01:37 La comparaison avec nos voisins ici, elle est terrible, parce que dans l'inconscient
01:40 collectif, il y a le côté "on fait ça pour plaire aux Allemands, à l'Europe, etc."
01:43 Là, ils nous parlent de nos voisins, ça n'aligne absolument.
01:47 On pourrait lui répondre que les non-vaccinés sont réintégrés en Europe.
01:51 En fait, c'est un argument d'autorité qui ne fonctionne pas.
01:54 Mais bien sûr.
01:56 Alors, on a le droit de dire quand même que ce qui nous a foutu dans une panade pas
01:59 possible, c'était la réforme des 35 heures.
02:02 Et que Mme Aubry et M.
02:03 Strauss-Kahn, quand il y a 20 ans, ils disent "tiens, on va passer de 39 heures à 35
02:07 heures", alors qu'à ce moment-là, déjà, on commençait à relever la durée de temps
02:10 de travail chez tous nos voisins.
02:12 Là, on a agrandi un écart en notre défaveur forte.
02:15 Alors, la COM.
02:16 Et ça n'a rien fait sur le chômage.
02:17 La COM, et puis, il s'est passé aujourd'hui, il y a eu une commission, donc un premier
02:20 réchange, donc ça va être intéressant.
02:21 C'est vraiment la COM du gouvernement.
02:24 Mme Borne, elle est dans le rôle du matadeur qui va piquer le taureau ou lui tirer la
02:28 queue juste avant d'entrer dans l'arène.
02:31 C'est assez drôle.
02:32 Si elle voulait projeter des manifestants demain dans la rue, elle ne s'y prendrait
02:35 pas autrement.
02:36 Ce n'est plus négociable, dit-elle.
02:38 Donc, qu'est-ce que ça veut dire, ce n'est plus négociable ?
02:39 Ça veut dire quoi ?
02:40 Ça n'a jamais été, d'ailleurs.
02:41 Ça veut dire quoi aux manifestants qui sont dans la rue demain ?
02:44 Ça veut dire quoi ? Vous ne servez à rien ?
02:45 Vous faites ça pour...
02:46 Pourquoi vous êtes dans la rue ?
02:49 Je ne vous entends pas.
02:50 Je vous méprise.
02:51 Vous avez l'ironie facile.
02:53 Moi, oui.
02:54 Et vous avez raison, d'ailleurs.
02:56 D'ailleurs, vous avez raison parce que ce gouvernement incite à l'ironie.
03:01 Effectivement, vous avez raison.
03:03 Moi, je pensais, il y a trois ans, qu'il fallait déjà réformer ça.
03:06 Et je le pense toujours.
03:07 C'est vrai que je n'ai pas envie de forcément faire plaisir à ce gouvernement qui va faire
03:13 quelques économies alors même qu'il a utilisé l'argent magique.
03:17 Je suis d'accord avec vous.
03:19 Mais je vais...
03:20 Je vais vous poser des questions...
03:21 Je vais vous poser des questions...
03:22 Je vais vous poser des questions ingrates.
03:23 Je vais vous poser des questions toutes simples.
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06:23 Je vais vous poser des questions toutes simples.
06:24 Vous êtes radicalisé, vous êtes aujourd'hui dans un extrémisme pour imposer cette réforme
06:29 contre un corps social qui n'en veut pas, que vous brutalisez.
06:33 La difficulté c'est que vous avez 68% des gens qui sont contre.
06:37 Et on ne sort pas de cette équation.
06:40 Donc on peut aller contre.
06:42 Mais ça laisse des traces après, me semble-t-il.
06:45 Moi je pense qu'il y a deux radicalisations.
06:47 Il a raison Gruffin sur la radicalisation du gouvernement.
06:49 C'est-à-dire qu'Elisabeth Borne qui montre les muscles deux jours avant une manifestation,
06:52 c'est une radicalisation.
06:53 Et il y a Manon qui fait la même chose, c'est un peu une radicalisation.
06:55 Mais il y a une radicalisation aussi de leur côté.
06:57 C'est-à-dire qu'eux en fait, eux comme d'ailleurs une partie des syndicats, ceux
07:00 qu'on cite tout le temps, vous savez, qui veulent couper le courant, etc.
07:03 Ils se savent minoritaires à l'origine dans l'opinion et ils sont trop contents
07:07 de voir tout à coup qu'il y a des cortèges immenses qui rejoignent leur combat.
07:09 Et donc je pense que ce sont deux minorités radicalisées qui se renvoient la balle en
07:13 permanence, qui n'existent que l'une par rapport à l'autre.
07:15 Et la vérité c'est que je ne veux pas donner l'impression de parler au nom des
07:18 70% de Français qui sont opposés à la réforme.
07:21 Mais moi, j'ai l'impression que le vrai ressort de cette mobilisation, c'est
07:24 arrêter de nous emmerder.
07:25 C'est des gens qui n'ont pas envie, qu'on leur dit tu vas bosser.
07:27 Non, mais il y a deux questions qui sont essentielles.
07:29 Est-ce que cette réforme est indispensable ?
07:31 Et pardonnez-moi la réponse.
07:33 Le président du CORE explique qu'elle n'est pas indispensable.
07:37 Des voix s'élèvent pour dire que ce n'est pas.
07:39 Est-ce que cette réforme est juste ?
07:41 C'est les deux seules questions.
07:43 Donc après, chacun y répond.
07:45 Moi, je pense que les gens qui sont en très grande...
07:47 Est-ce qu'il est juste ?
07:48 Et moi, je vous pose la question tout simplement.
07:50 Est-ce qu'il est juste que quelqu'un qui tienne un marteau piqueur termine à 64 ans
07:56 comme vous, par exemple, ou comme n'importe qui ?
07:59 C'est une question toute simple.
08:00 Vous en pensez quoi ?
08:02 J'en pense que vous oubliez simplement un petit détail qui s'appelle l'Assemblée
08:06 nationale.
08:07 Non, mais vous ne répondez pas à la question.
08:09 Non, mais je suis d'accord.
08:11 Vous ne voulez pas répondre à ces questions parce qu'en fait, elle vous ennuie ces questions.
08:14 Pardonnez-moi de dire comme ça.
08:16 Vous allez faire une phrase, mais moi, je vous pose une question simple.
08:18 Mais si, c'est simple ma question.
08:20 Répondez oui ou non, point.
08:22 Non, c'est pas juste.
08:23 C'est très gentil.
08:24 C'est pas juste.
08:25 Non, mais c'est...
08:26 Parce qu'il y a quelqu'un qui fait un métier très pénible et qu'il faut le prendre en
08:28 compte.
08:29 Mais Pascal, votre question, elle est caricaturale parce que normalement, ça se passe pas comme
08:30 ça.
08:31 Comment ils font les autres ?
08:32 Comment ils font l'italien ?
08:33 J'aimerais répondre à Givu.
08:34 En quoi l'italien est plus robuste que le français ?
08:35 J'aimerais répondre à Givu.
08:36 Il y a un monsieur le Parlement et l'Assemblée nationale.
08:39 C'est vrai.
08:40 Mais monsieur Prot, c'est uniquement un dialogue entre monsieur le président de la République
08:47 et puis le peuple.
08:48 Il se trouve qu'il y a une Assemblée nationale.
08:49 Prenons l'argument.
08:50 On va voir ce qui va se passer à l'Assemblée.
08:51 L'Assemblée nationale, il a perdu les législatives.
08:54 Vous avouez ?
08:55 Il les a perdues.
08:56 Je vous dis qu'il les a perdues.
08:57 Pascal, qui les a gagnées ?
08:58 Personne.
08:59 Mais il doit composer.
09:00 On va voir.
09:01 On va voir.
09:02 On va voir ce que le texte a de sorti.
09:03 Attendons de voir le texte.
09:04 Alors, allons sur l'explication parlementaire.
09:05 Comment expliquer que sur une réforme aussi importante, dont le pays s'inquiète, tu
09:15 passes par un projet de loi ratificatif de la sécurité sociale que tu peux enclencher
09:20 en 49.3 ? Donc il peut ne pas y avoir y compris de vote.
09:23 Et il y aura d'autant moins certainement de vote qu'il n'y a pas de majorité à
09:26 l'Assemblée nationale aujourd'hui sur ce texte.
09:28 Mais on verra.
09:29 On est d'accord.
09:30 Mais on n'en mourra pas.
09:31 Ah ben je vais vous dire.
09:32 Si il n'y a pas de majorité…
09:33 Mais c'est pas le problème.
09:34 Mais c'est très important.
09:35 Si on veut que la personne qui tient un marteau-piqueur ne s'arrête pas à 64 ans, mais à 62 ans,
09:42 voire à 60.
09:43 Si on veut ça, il faut assumer premièrement de permettre aux gens de faire des enfants
09:48 dans les meilleures conditions pour les 20, 30, 40 ans qui viennent.
09:51 Et deuxièmement, qu'il y ait plus de gens qui bossent.
09:53 Je pense que c'est un des problèmes aujourd'hui.
09:54 Il y a quasiment un Français sur deux qui ne paye pas d'impôts.
09:55 Il y a beaucoup de Français qui ne travaillent pas.
09:56 Et c'est un problème qui est très important.
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21:21 Le Gret n'a plus la légitimité nécessaire pour administrer la Fédération française de football.
21:26 C'est ce que pointe le rapport provisoire de la mission d'audit sur la FFF,
21:30 compte tenu notamment de son comportement envers les femmes.
21:34 Les dirigeants de la Fédération ont jusqu'au 13 février pour prendre connaissance de ces conclusions
21:39 et y répondre avant publication du rapport définitif.
21:43 Vous êtes très nombreux à nous écouter et à nous faire part de vos réactions.
21:50 Je lis un message qui m'arrive à l'instant.
21:53 Ce n'est pas que les gens ne veulent plus travailler.
21:55 Ils ne veulent pas que ce soit toujours les mêmes qui bossent.
21:58 C'est toujours les mêmes qui touchent les prestations sociales.
22:01 Ils veulent de la justice entre ceux qui bossent et les autres.
22:05 Aujourd'hui, ce n'est plus le cas.
22:07 Il est normal d'être aidé en cas de problème, mais on ne peut pas avoir des problèmes toute sa vie
22:11 et compter que sur les autres pour vivre.
22:14 Voilà des paroles de bon sens.
22:16 J'ai le sentiment que cette réforme n'est pas comprise.
22:21 Elle n'est pas indispensable, pas perçue comme ça.
22:28 Elle est perçue comme injuste.
22:30 Elle est comprise et rejetée.
22:32 Vous avez raison.
22:34 Elle est comprise, mais on a compris qu'elle n'est pas terrible.
22:37 Vous avez raison.
22:39 Elle est sans doute injuste, on l'a vu pour les femmes, pour ceux qui font des jobs pénibles.
22:44 Elle n'est pas indispensable.
22:47 Et Marisol Touraine, qui ne s'était pas exprimée depuis longtemps,
22:51 avec ce totem des 64 ans qui n'est pas très habile.
22:54 C'est ce totem qui, là encore en com', ce n'est pas très malin.
22:57 Tu aurais mis 43 ans, tu dis 43 ans de cotisation.
23:01 Ce qui était la réforme de Touraine d'ailleurs.
23:02 Elle avait annoncé le nombre de trimestres nécessaires pour avoir une retraite à double.
23:05 Il faut faire 43 ans pour certains, et d'autres pour 40 ans, et d'autres pour peut-être 37 ou 38.
23:10 Voilà, c'est ce qu'il faut faire sans doute.
23:12 En fonction des branches, il me semble qu'il y a une forme de bon sens en disant cela.
23:16 Et que l'âge légal, il n'y a pas d'âge légal.
23:19 Pendant que vous y êtes, vous pourriez dire que les régimes spéciaux ne sont pas supprimés, non ?
23:23 Mais bien sûr, je l'ai dit.
23:25 Dans votre critique, vous pourriez rajouter ça.
23:27 Et ça, ce serait courageux, vous avez raison.
23:29 Parce que le comptable de la SNCF...
23:31 250 000 personnes.
23:33 Pour le comptable, ce n'était pas un profit.
23:35 Je l'ai dit, bien sûr.
23:37 Mais je vous propose d'écouter Madame Touraine et vous me dites ce que vous en pensez.
23:42 Cette loi, elle divise parce qu'on a le sentiment, enfin j'ai le sentiment,
23:49 que la mesure phare, qui est le relèvement de l'âge légal à 64 ans,
23:55 est posée comme le totem du réformisme.
23:59 Ça ne peut pas être cela.
24:01 À partir du moment où il y a des inquiétudes et des tensions,
24:05 et à partir du moment où cette mesure, non seulement est perçue comme injuste,
24:09 mais je crois profondément est injuste,
24:12 alors il y a un risque pour notre pays.
24:15 Et mon message, c'est pour l'unité du pays, pour la cohésion nationale,
24:21 nous avons besoin d'une loi qui rassemble,
24:24 et pas d'une loi qui risque de se transformer en passeport pour le populisme d'extrême droite.
24:31 Je ne sais pas ce que vient faire le populisme d'extrême droite là-dedans.
24:34 Ça fait plaisir à France Inter.
24:36 Non mais en revanche, qu'est-ce que vous dites de l'argument "les Français sont contre"?
24:41 Mais les Français étaient contre la ceinture de sécurité.
24:46 Non mais attendez, si on va par là, on peut tout vous prendre.
24:49 Les Français étaient contre la vignette.
24:51 Les Français sont contre les péages.
24:53 Je peux vous en faire 25 côte à côte, ce n'est pas un argument Pascal.
24:57 Est-ce que tu ne sens pas que ce qui se passe aujourd'hui dans le pays est un peu différent
25:01 ou c'est le genre de truc qui vient de prendre place?
25:04 Moi je veux bien qu'on passe en force et qu'on ait une nouvelle loi.
25:06 Mais l'argument qui veut dire "les Français ne sont pas d'accord", on ne le fait pas, à ce moment-là on ne fait plus rien.
25:09 Et puis quand les Français, pardon de le répéter 50 fois, même si ça vous lasse,
25:14 quand les Français sont très majoritairement, par exemple pour la suppression du regroupement familial,
25:20 ça n'intéresse personne de les écouter, c'est quand même bizarre.
25:23 Mais ça vous avez raison aussi.
25:25 C'est pour ça qu'il faut tout changer en fait.
25:27 Quand je vous dis qu'il faut changer de logiciel, c'est ça?
25:30 Peut-être qu'il faut interroger un jour les gens sur quelques sujets.
25:35 Si vous me mettez un papier comme on va faire un référendum sur la retraite
25:39 et puis un référendum sur le regroupement familial, je suis partant avec vous.
25:42 Je prends aussi.
25:43 Bon, la mobilisation demain, on va voir le sujet de Sarah Tenzari,
25:47 parce que c'est une journée particulière, ça va être compliqué,
25:49 je ne sais pas comment vous allez vous déplacer demain, le mieux c'est de ne pas vous déplacer, vous regardez ses nuits.
25:53 Je vis que le bus trafique très légèrement perturbé.
25:56 Le bus, c'est pas bien le bus?
25:59 Le bus, monsieur Darigold ne prend pas le bus.
26:02 Non, visiblement, mais la chauffeur...
26:04 Vous voyez, le sujet de...
26:05 La Lada, la face du Côte d'Annifers.
26:07 Il y a surtout une grande inquiétude, parce que la manifestation,
26:10 ce n'est pas le même circuit que la dernière fois.
26:12 Elle passe boulevard du Montparnasse, qui est moins sécurisé,
26:15 avec des endroits symboliques dans ce boulevard du Montparnasse.
26:19 Donc ils sont assez inquiets, pour tout vous dire, de l'organisation sécuritaire.
26:23 Voyez cette journée demain annoncée avec Sarah Tenzari.
26:27 Une nouvelle journée noire est à prévoir.
26:33 Dans les trains, les voyageurs sont invités à reporter leur voyage.
26:37 La SNCF prévoit un trafic très fortement perturbé.
26:41 De TER sur 10 et seulement 25% des TGV circuleront.
26:45 Dans le métro parisien, seules les lignes automatiques 1 et 14 fonctionneront normalement.
26:50 Un métro sur 4 sera en service.
26:53 Les bus et les tramways, eux, seront peu impactés.
26:56 Ce sera aussi compliqué dans les aéroports.
26:58 Air France veut annuler un vol court et moyen courrier sur 10.
27:01 Les liaisons longs courriers ne seront pas affectées.
27:04 Dans la fonction publique, les mairies comme celle de Paris ou Montreuil garderont portes closes,
27:09 tout comme les écoles.
27:11 FSU prévoit 50% de grévistes dans le primaire ce mardi.
27:14 Déjà très suivi le 19 janvier dernier, plusieurs autres syndicats ont appelé à la grève,
27:19 avec une volonté d'amplifier le mouvement.
27:22 Un mouvement qui va par ailleurs être suivi dans le secteur de l'énergie.
27:25 Les grévistes d'EDF devraient à nouveau faire baisser la production d'électricité dans les centrales nucléaires,
27:31 sans pour autant provoquer de coupures de courant.
27:34 240 cortèges sont prévus dans toute la France, où 1,2 million de manifestants sont attendus,
27:39 dont 100 000 à Paris.
27:42 "Autre réflexion qui m'arrive et qui peut également vous faire réagir,
27:46 c'est que nous avons choisi la consommation, le social, le loisir, l'immigration, la dette,
27:51 plutôt que le travail et la production.
27:53 C'est un choix collectif fait en 1981 qui a enclenché une lente descente vers le tiers-monde.
27:58 La baisse relative des salaires est une conséquence parmi tant d'autres de cette implosion.
28:04 Un indice global de la société française.
28:07 Depuis 81, on pourrait répondre que depuis 81, il n'y a pas eu que des gouvernements de gauche.
28:12 Personne n'a mis en cause ce qu'a fait un gouvernement de gauche.
28:15 La vérité, c'est le drame de la droite, c'est qu'elle n'a pas défait ce que la gauche avait fait.
28:19 Elle ne défait jamais ce que la gauche fait.
28:21 Là, vous parlez de Mitterrand, mais il y a...
28:23 - Quand Nicolas Sarkozy permet de gagner plus en travaillant plus,
28:27 en défiscalisant, excusez-moi, mais il va dans le sens de vouloir changer les choses.
28:33 - Je vous le promets, si je suis dans le sens, pas sur les questions sociétales.
28:37 - Là, sur les questions de l'entreprise, il y a une volonté...
28:41 Vous savez, à l'époque, les profs étaient parfois très contents de faire des heures supplémentaires,
28:45 parce qu'ils gagnaient mieux.
28:46 - Si je peux me permettre, Pascal, vous avez raison, ça a corrigé les effets négatifs du système.
28:49 - Oui, il y a eu cette volonté.
28:50 - Non, sauf qu'il n'a pas été élu pour corriger, en fait.
28:52 Il a été élu pour changer le logiciel, comme vous dites.
28:54 Ce que tout le monde, moi en tout cas, c'est ce que j'ai cru en 2007, quand j'ai voté pour lui,
28:57 c'est qu'il allait rénover tout ça, changer, et qu'enfin ces idées-là allaient gouverner.
29:01 Ça n'a pas été le cas.
29:02 Il a eu cinq ans, il s'est fait battre, et tout a été remis en place.
29:05 - Quel est le premier déplacement de tous les derniers présidents, dès le premier jour de la Lemagne ?
29:08 - Allemagne.
29:09 - Et donc l'Europe.
29:11 - Et ce qui est intéressant, c'est que le premier déplacement des chanceliers et chancelières n'est pas forcément la France.
29:17 - Bon, voilà ce qu'on pouvait dire demain.
29:20 Vous pensez que demain, il y aura plus de monde que la dernière fois ?
29:23 Vous avez une intuition sur le pays ? Vous pensez que ça va passer ?
29:26 Vous, vous pensez plutôt que ça va passer, qu'il faut brutaliser les Français,
29:30 qu'ils vont rentrer à la niche ?
29:32 - Non mais d'abord...
29:33 - C'est ça que vous pensez ?
29:34 - D'abord, ces gens-là ont le droit de manifester, vous comprenez ?
29:36 Je suis un légaliste.
29:37 Ils n'ont pas le droit de bloquer, mais ils ont le droit de manifester.
29:39 Je pense qu'il y aura du monde, mais on ne gouverne pas avec des manifestations.
29:44 Ça m'impressionne maintenant.
29:46 - Alors, moi j'ai des exemples contraires.
29:48 En 1984, François Mitterrand...
29:51 - Non mais je ne vais pas...
29:52 Le peu que je possède, je ne vais pas le parier sur la réforme.
29:55 - En 1980...
29:57 - Il y a un mensonge dans la phrase.
29:59 - En 1984...
30:00 - Le peu que je possède ou le reste ?
30:02 - En 1984, François Mitterrand a remballé sa réforme de l'Église catholique,
30:08 le Grand Service Unifié et Laïc, et qui était le ministre ?
30:11 Monsieur Savary.
30:12 - Pierre Moiroir et René Savary, le ministre...
30:15 - Pas René.
30:16 C'était Savary, mais ce n'était pas René.
30:18 Je ne sais plus son prénom, mais ce n'est pas René.
30:20 - C'est René.
30:21 - Mais peu importe.
30:22 - André Savary.
30:23 - André Savary.
30:24 - André Savary.
30:25 Il a remballé...
30:26 Il y avait 2 millions de gens dans la rue, hein, en 1984.
30:28 - En 1984.
30:29 - En 1995, pareil.
30:31 En 1986, les grandes manifs des étudiants, la loi de vaquet...
30:37 - Bien sûr.
30:38 Mais non, mais je ne vous dis pas le contraire.
30:39 - Donc, ça arrive quand même que la rue...
30:40 - Bien sûr.
30:41 Mais c'est pour ça qu'il manifeste, d'ailleurs.
30:43 - Bon.
30:44 Autre sujet.
30:45 Et un sujet, alors là, qui a intéressé...
30:47 Moi, j'ai été très frappé aujourd'hui, combien ce sujet a passionné,
30:51 notamment les auditeurs que j'ai pu écouter.
30:54 C'est le suicide du jeune Lucas.
30:57 Et Lucas est donc un petit garçon, quoi.
31:00 Pas un petit garçon, d'ailleurs.
31:01 Il a 13 ans.
31:02 Il s'est suicidé à la suite du harcèlement de, entre autres,
31:06 4 jeunes collégiens qui étaient avec lui.
31:11 Qui vont d'ailleurs, ces 4 collégiens,
31:13 seront jugés au printemps pour l'avoir harcelé et poussé au suicide.
31:18 Je ne sais pas comment on juge des jeunes gens de 13 ans, vous me direz, Maître.
31:23 - Des gens qui ont fait des peines divisées par 2.
31:24 - Oui, mais 13 ans.
31:26 Le harcèlement scolaire est désormais reconnu comme un délit pénal
31:28 qui pourrait être puni jusqu'à 10 ans de prison et 150 000 euros d'amende
31:31 en cas de suicide ou de tentative de suicide de la victime harcelée.
31:35 Et la maman, la mère de Lucas, s'est exprimée aujourd'hui,
31:39 c'était d'ailleurs déchirant,
31:40 puisque cette mère de famille est venue parler.
31:44 Son fils s'est suicidé le 7 janvier dernier.
31:47 Et elle était devant les caméras pour...
31:51 - La première fois qu'elle parlait depuis 7 janvier.
31:52 - Oui, exactement, pour parler de son fils et pour honorer sa mémoire
31:57 et puis vouloir être utile, c'est ce qu'elle disait.
31:59 Je vous propose d'écouter cette mère de famille.
32:02 - Pour honorer la mémoire de mon fils, pour lui rendre le plus beau des hommages
32:06 parce que c'était un super petit garçon, en fait.
32:12 Et voilà, il vit à travers cet hommage, il vit à travers nous.
32:18 Et voilà, je veux pas qu'on l'oublie.
32:22 C'est notre manière à nous de le maintenir en vie.
32:26 - Aujourd'hui, qu'est-ce que vous aimeriez dire à votre fils ?
32:30 - Je suis désolée.
32:32 Je suis désolée parce que je n'ai pas pu le sauver.
32:38 Et que personne ne l'a pu sauver, en fait.
32:42 Ça fait 3 semaines et voilà, on réalise toujours pas.
32:47 La colère, elle va être mise à bon escient.
32:50 On va mener le combat derrière.
32:54 On va pas s'en prendre à qui que ce soit.
32:57 On va pas pointer qui que ce soit, ça, c'est clair.
33:00 Parce qu'on est quand même assez mature.
33:03 On a autre chose.
33:05 Lucas, il aurait pas voulu ça.
33:07 Arrêtez, mettez-vous à la place des harcelés.
33:10 Réfléchissez au mal que ça fait.
33:12 Ça peut faire même une parole et tout.
33:14 Ça peut faire beaucoup de mal à certaines personnes.
33:17 Il y a d'autres manières de parler, de communiquer.
33:21 On est libres. On est tous libres, en fait.
33:24 Que ça plaise ou que ça plaise pas, on est tous libres.
33:27 - Lucas est pendu le 7 janvier.
33:29 Ses parents affirment qu'il était victime de brimades répétées
33:32 de la part de quelques camarades de classe en raison de son homosexualité.
33:36 Une enquête avait été ouverte le 12 janvier par le parquet d'Epinal
33:39 pour tenter d'établir un lien entre ces accusations de harcèlement
33:42 et le suicide de l'enfant.
33:44 Comment est-ce qu'on juge des enfants de 13 ans?
33:48 - Vous pouvez toujours les juger.
33:50 Vous pouvez toujours avoir des textes répressifs très sévères.
33:56 J'imagine que les avocats de ces jeunes gens vont dire
34:00 qu'ils ne pouvaient pas imaginer d'un seul instant des conséquences pareilles.
34:05 C'est tragique.
34:07 Le sentiment d'impuissance de cette malheureuse maman est terrible.
34:11 Je suis très touché par ça.
34:13 Le harcèlement a toujours existé.
34:16 Les enfants sont souvent méchants par rapport aux gens différents.
34:20 Je peux me tromper, je ne connais pas la manière dont ça s'est passé.
34:26 La chose nouvelle aujourd'hui, c'est l'élément électronique.
34:31 Dans la cour de récré, vous vous faites embêter.
34:36 Si ensuite, on vous harcèle sur quel instrument électronique,
34:42 c'est horrible.
34:44 C'est horrible parce que c'est diffusé à toute l'école.
34:48 Vous savez bien à quel point je ne suis pas lexiste.
34:52 Mais la maman elle-même le dit merveilleusement bien.
34:56 Elle ne va pas se déchaîner non plus.
34:59 Elle va faire le combat, bien entendu, mais elle ne va pas se déchaîner.
35:03 Elle n'est pas pénale.
35:05 Il y a de l'éducation.
35:07 Mais le phénomène du harcèlement est vieux comme l'école.
35:11 -La mère de Lucas a mis en cause l'école.
35:15 Elle avait averti l'école.
35:18 -C'est là qu'est le sujet.
35:20 -Oui, l'école a fait ce qu'il fallait faire.
35:23 Écoutez-la.
35:25 -Si je l'ai déclarée une fois et que je l'ai redéclarée après,
35:30 il fallait peut-être réagir quand même.
35:33 Ils auraient pu faire plus.
35:36 Ils auraient pu faire plus.
35:39 -Ils auraient dû faire plus.
35:42 -Oui.
35:44 Ah oui, clairement.
35:46 Il y a des choses qui n'ont pas été faites.
35:50 Donc oui, ils auraient dû faire plus.
35:53 C'est mon ressenti à moi.
35:55 -Un enfant harcelé dans une cour de récréation,
35:58 un enfant brimé et tapé dans une classe,
36:01 un enfant insulté sur les réseaux sociaux,
36:04 quand même, l'éducation nationale, le prof principal,
36:07 le directeur, la directrice, doit le voir et mettre le haut là.
36:11 Il doit apprendre les gamins.
36:13 -Et les parents.
36:15 -Et les parents.
36:17 Vous avez des heures de colle.
36:19 Il y a une petite défaillance.
36:21 J'ai tout à fait d'accord avec ce que tu as dit.
36:24 Que la mère me dise que je m'en veux,
36:27 mais qu'elle doit quand même me dire
36:29 ce qu'elle fait du cadre national.
36:31 -J'ai un cas là-dessus.
36:33 Avec cette nuance terrible pour les responsables scolaires,
36:37 qu'ils craignent ensuite que le moment question,
36:40 en plus de cela, passe pour une balance.
36:43 Il y a ça aussi dans le système scolaire.
36:46 Vous passez en plus pour une balance.
36:49 -Vous dites que c'est indémerdable.
36:52 -C'est très compliqué.
36:54 Je ne sais pas comment ça s'est passé dans cette école.
36:58 Mais faire le procès des professeurs ou des directeurs,
37:02 il faut faire attention à ça.
37:04 -Ca les promets les témoins.
37:06 -Peut-être qu'ils n'ont pas fait.
37:08 -Il y a une défaillance d'adultes à tous les niveaux.
37:12 -C'est une histoire dramatique.
37:14 Ce qui m'a surpris, c'est le nombre de témoignages
37:17 que j'ai entendus d'enfants harcelés,
37:19 de parents qui ne savent pas comment faire,
37:22 d'adultes harceleurs.
37:24 Ils étaient enfants, ils avaient pu harceler.
37:27 Ils regrettaient cette attitude.
37:29 -C'est l'autorité des parents sur leur môme.
37:32 Il y a des limites à poser.
37:34 Il y a des sanctions, des punitions à abuser
37:37 quand on s'est mal comporté avec un camarade de classe.
37:41 -Le président de la FFF n'a plus la légitimité
37:45 nécessaire pour administrer.
37:47 C'est l'audit sur la FFF qui devait être confidancié
37:51 mais des bonnes âmes ont fait fuiter ce qu'il y a dans l'audit.
37:56 Le foot français compte tenu de son comportement
37:59 envers les femmes.
38:01 C'est ce rapport.
38:03 -Le rapport a été fait.
38:05 A priori, il était confidentiel.
38:07 Noël Legret et Florence Ardouin pouvaient y répondre.
38:10 -Il sera dans la presse demain matin.
38:12 "Compte tenu de son comportement envers les femmes,
38:15 "ses déclarations publiques et les défaillances
38:18 "ne disposent plus de la légitimité nécessaire
38:21 "pour administrer et représenter une foot française,
38:24 "ce rapport provisoire de l'Insp. Gén. de l'Education,
38:27 "du Sport et de la Recherche, diligenté par le ministère des Sports,
38:31 "constate que la politique de l'instance
38:33 "à propos des violences sexistes et sexuelles
38:35 "n'est ni efficace ni efficiente."
38:38 C'est chronique d'un départ annoncé.
38:41 Est-ce qu'on va le faire démissionner ?
38:44 On n'a pas besoin d'être grand clair.
38:47 -Il a rétabli la situation financière de la Fédération française de football.
38:51 C'est un rapport qui est de ce qu'on a vu.
38:54 Il n'y a que des boucs conflités.
38:57 C'est relativement équilibré.
38:59 Vous avez raison.
39:01 À partir de ces conclusions-là,
39:03 les deux impétrants devaient pouvoir se défendre.
39:06 -Il y a trop de témoignages sur un comportement...
39:09 On est quand même étonnés de ce qu'on entend.
39:12 Un homme comme Noël Legret
39:15 et des propos déplacés à ce point
39:18 avec une femme avec qui il travaille
39:21 pour lui dire "je voudrais le goût de vos lèvres"
39:24 c'est minable.
39:26 -Vous, pour la retraite à 72 ans,
39:28 vous deviez être choqué qu'il soit réélu à 80.
39:31 -Le comportement, on dit déplacé,
39:34 mais c'est minable.
39:36 -Inapproprié.
39:38 -Sonia Souhid l'a rapporté également.
39:41 Elle lui dit "je suis à ma 4e bouteille de champagne,
39:44 je veux que vous veniez me voir".
39:46 Cet homme de 80 ans, elle a 25 ans, c'est minable.
39:49 C'est libidineux.
39:51 -Il a fallu qu'il dise mal de Zidane
39:54 pour qu'on se rende compte de tout ça.
39:57 -Le point de départ est assez étrange.
40:00 C'est comme Al Capone qui est tombé.
40:03 -La reste orpaïenne est proche du capitol.
40:06 -On ne va pas se raconter la messe.
40:09 Beaucoup de gens savaient ça depuis longtemps.
40:12 -On a appris le petit bout de la lorgnette.
40:15 -Tout le monde le savait.
40:18 -Certains.
40:20 -Ceux qui étaient dans la fédération le savaient.
40:23 -C'est les mêmes qui n'ont pas de mots assez sévères
40:26 pour dire qu'il faut qu'il dégage.
40:29 -C'est pas exactement ça.
40:32 -C'est pas totalement faux non plus.
40:35 -C'est bizarre comme fédération sportive.
40:38 Je ne connais pas ce milieu-là.
40:41 -Ce n'est pas ce qui se passe dans les fédérations sportives.
40:44 -Ce n'est pas ce qui se passe ailleurs.
40:47 -Il y a des enjeux de pouvoir.
40:50 -Le comportement des hommes avec les femmes,
40:53 ce n'est pas les fédérations sportives
40:56 qui ont l'apanage de mal se conduire.
40:59 -Vous voulez quelques cas qui se passent dans certains milieux ?
41:02 -Dites-nous.
41:05 Vous suggérez des choses.
41:08 -Il y a des accusations assez graves.
41:11 -Il s'agit de les éveiller.
41:14 -Mais dans le cinéma français, il y a eu des histoires.
41:17 Dans certaines télévisions françaises, il y a eu des histoires.
41:20 Ce n'est pas l'apanage des fédérations.
41:23 -Le monde politique, économique, judiciaire.
41:26 -On a découvert.
41:29 -Plus d'avocats jamais ?
41:32 -Si vous me permettez, s'il y a un milieu qui est incroyablement macho,
41:35 c'est celui des avocats.
41:38 -Il y a plus de femmes avocates que d'hommes ?
41:41 -Il n'y a pas remarqué.
41:44 -Il ne faut pas mélanger les problèmes de fédération.
41:47 -Il y aurait beaucoup à dire sur le milieu des avocats,
41:50 sur l'ordre des avocats,
41:53 sur l'orientation idéologique des avocats,
41:56 mais sur le machisme, je n'ai pas remarqué.
41:59 -Je dis une bêtise.
42:02 -Il y avait un homme qui s'appelait André Savary.
42:05 -André Savary, c'est pas vrai.
42:08 -Il avait 40 ans.
42:11 -Ca ne vous inspire pas beaucoup à l'affaire de la Fédération française de football ?
42:14 -Il y a la donnée politique.
42:17 -Que des hommes maltraitent une femme...
42:20 -Vous adorez tirer sur les ambulances.
42:23 -Je suis un peu peiné qu'on fasse l'amalgame
42:26 entre toutes les fédérations.
42:29 -Il y a le football qu'on vient d'évoquer.
42:32 -Et le rugby.
42:35 -Le rugby, c'est pas la même chose.
42:38 -On vient de perdre le président de la fédération de rugby
42:41 un an avant une coupe du monde,
42:44 qui a un charisme hors du commun.
42:47 -Qui a ramené la coupe du monde en France.
42:50 -Qui a entraîné l'équipe de France dans des grandes heures.
42:53 -Qui a été un joueur absolument génial
42:56 dans des heures financières compliquées
42:59 où il claime son innocence.
43:02 -Vous avez raison.
43:05 -Vous faites bien de défendre le président Laporte.
43:08 -La presse sportive ne le défend pas.
43:11 -C'est qu'il subit une campagne de presse
43:14 à charge, on va le dire comme ça.
43:17 -Alors que pour le coup...
43:20 -D'un des principaux ou du seul journal...
43:23 -C'est le journal de France.
43:26 -Le journal de l'équipe est à charge
43:29 de Bernard Laporte depuis 3 ans.
43:32 -On ne peut pas donner tous les mérites
43:35 de l'idée des champs à Noël Legret,
43:38 mais Fabien Galtier y a une vraie relation entre les deux.
43:41 Si on a un 15 de France qui cartonne en ce moment,
43:44 c'est grâce à lui en partie.
43:47 -Vous avez vu dans l'actualité ce qu'a dit Boris Johnson
43:50 à la fin de la campagne, des mots de Poutine
43:53 qui lui avaient dit "en une minute, je t'écrase".
43:56 -Il aurait dit.
43:59 -Poutine a démenti.
44:02 -Il arrive que M. Johnson prenne des libertés avec la vérité.
44:05 -Poutine va écraser l'Ukraine en une minute, ça fait un an.
44:08 -Boris Johnson a dit à un moment donné,
44:11 il m'a en quelque sorte menacé,
44:14 "Boris, je ne veux pas vous faire du bal,
44:17 "je veux juste que vous me fassiez du bien".
44:20 On peut sourire d'ailleurs, parce que t'as l'impression que c'est...
44:23 -C'est de Boris.
44:26 -Boris Helsine ?
44:29 -Bien sûr.
44:32 -Non, on parle de Vladimir Poutine.
44:35 -Un problème sur les prénoms.
44:38 -C'est plus Boris Helsine.
44:41 -C'est pas possible.
44:44 -C'est le regret de la RSA.
44:47 -Il a fait des quiz sur les ministres de l'Intérieur.
44:50 -Alors, j'ai une question à vous poser, M. Benkemoun.
44:53 -Bonsoir.
44:56 -M. Boris Benkemoun, est-ce que vous avez vu votre grand spécialiste du cinéma ?
44:59 Est-ce que vous avez vu "Babylone" ?
45:02 -J'ai vu "Babylone", j'ai aimé "Babylone".
45:05 -Ce film qui divise la France.
45:08 -Et divise le monde, même. C'est une catastrophe industrielle.
45:11 -Ce film est une catastrophe industrielle.
45:14 -Il marche pas aux Etats-Unis.
45:17 -Il a tellement pas marché.
45:20 -Tous les films pour adultes, avec des gros budgets, ne fonctionnent pas.
45:23 -Avatar.
45:26 -Avatar, c'est pas un film pour adultes.
45:29 -C'est un film familial.
45:32 -La première scène, c'est pas un film pour la famille.
45:35 -Avatar, c'est un film pour adultes.
45:38 -Non !
45:41 -J'ai aimé, je vais vous dire pourquoi.
45:44 L'histoire est absolument formidable.
45:47 C'est le moment où le cinéma parlant arrive.
45:50 Et toutes les stars du muet,
45:53 qui sont vraiment des stars, qui ont un argent incroyable,
45:56 qui font des fêtes formidables, sont en train de se casser la figure.
45:59 Ils savent pas jouer face à une caméra en parlant.
46:02 Ils ont une voix dégueulasse.
46:05 -C'était un livre.
46:08 -Les histoires de cocaïne, de drogue.
46:11 -Aton... Comment ça s'appelle ?
46:14 -D'Anton Abbey.
46:17 -C'est le dernier d'Anton Abbey.
46:20 -Il y avait un bouquin qui s'appelait Babylon Hollywood.
46:23 Il y avait toutes les histoires de drogue, d'alcool, de chasse.
46:26 -J'ai trouvé ça très bien, mais ça fait parler.
46:29 C'est un film qui est intéressant.
46:32 -Mais on ne va pas en parler dans le Meilleur de l'Info.
46:35 -Non. Mais je voulais votre avis.
46:38 Brad Pitt, c'est vrai qu'il a traversé la vie
46:41 avec le visage de Brad Pitt.
46:44 Il est exceptionnel dans le film.
46:47 Et comment elle s'appelle, cette actrice ?
46:50 -Margot Robbie. -Extraordinaire.
46:53 Merci. Le Meilleur de l'Info, dans une seconde.
46:56 J'ai plein de messages.
46:59 -Alain Savary. Je ne les cite pas.
47:02 Ils guettent vos erreurs.
47:05 -Il ne fait pas bon d'être pour la réforme.
47:08 -Vous avez parlé de Boris Yeltsin qui court.
47:11 Là, je pense que...
47:14 -Il y a une communauté plutôt mobilisée.
47:17 -Jean-Luc Lambart.
47:20 Je salue ceux qui nous écoutent
47:23 et qui nous font l'amitié de nous écouter.
47:26 -Surtout le lundi.
47:29 -Il regarde le côté gauche.
47:32 Jean-Luc Lambart était à la réalisation.
47:35 David Tognelier était à la vision.
47:38 Philippe et Bastien étaient au son.
47:41 Lucas Buzutil, Benjamin Nau, Léo Marcheguet.
47:44 Et Maxime Leguet.
47:47 -Il fait son entrée dans la préparation de cette émission.
47:50 Merci. A demain.
47:53 -Demain, c'est le grand jour.
47:56 -On va en prendre plein la gueule.
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