Réforme des retraites : le gouvernement ne veut pas de "blocage"
  • l’année dernière
« La réforme, oui. La chienlit, non. » Olivier Véran aurait pu reprendre les mots du général de Gaulle pour son dernier point presse avant la grande journée de mobilisation des syndicats contre la réforme des retraites. « Manifester, oui. Bloquer le pays, non », a-t-il ainsi lancé ce mercredi 18 janvier au sortir du conseil des ministres, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article. Une sorte d’avertissement aux grévistes.

Le gouvernement espère effectivement que la mobilisation syndicale et politique ne se transformera pas « en blocage » du pays ou qu’il n’y aura pas de « casse ». « C’est un mouvement qui correspond à une expression démocratique, que nous respectons bien entendu (...) Nous espérons que cette expression populaire ne se transformera pas en blocage », a encore déclaré Olivier Véran, avant d’ajouter : « Contester, débattre, manifester, oui. Bloquer le pays et bloquer le quotidien des Français, non ».

« Ça ne nous est pas égal ce qui va se passer demain (jeudi, ndlr). On respecte (...) cette mobilisation sociale », « elle ne nous étonne pas » car les réformes des retraites sont « toujours des réformes qui sont difficiles », a-t-il encore expliqué aux journalistes. Mais « on ne confond pas manifestation et droit de grève avec blocage. Ce qu’on ne veut pas, c’est que des Français qui n’ont rien demandé à personne se retrouvent dans l’incapacité d’aller travailler, d’amener leurs enfants à l’école, (...) de se déplacer ». « On ne veut pas qu’il y ait des mouvements (...) avec de la casse », a-t-il encore ajouté.
Recommandée