Créée en pleine crise pandémique du Covid en 2020, l’association MaMaMa vient en aide aux mères seules et isolées, et à leurs enfants en Île-de-France depuis bientôt 3 ans.

L’association occupe de grands locaux à Saint-Denis, au Nord de Paris, desquels elle risque d’être expulsée parce qu’elle ne peut pas payer un loyer de 18 000 euros qui n’a jamais été prévu.

Lors de la création de MaMaMa, c’est le communiste Laurent Russier qui était alors maire de Saint-Denis. C’est lui qui mis à disposition les locaux que l’association occupe actuellement. Entre temps, Libération, puis Streetpress ont souligné que l’actuel maire PS de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, avait promis qu’aucun loyer ne serait demandé. Cela nourrit aujourd’hui un conflit qui dure, d’autant que l’association subit d’énormes pressions de la part de la mairie. Une situation préoccupante, alors que l’inflation galope toujours et que précarité des mères célibataires progresse dans la région et même partout en France.
Pour en parler Cemil Sanli a reçu Magali Bragard, présidente de l'association MaMaMa et Assata Cissé, salariée de l’association.


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