LIGUE 1: "Vous n'avez même pas peur qu'il coure à un moment donné" ... l'objectif RC a disparu pour

  • l’année dernière
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C'est une empreinte, impalpable, à la fois solide et tellement fragile. Cette petite chose dans l'air qui transforme une belle saison en un rêve éveillé, où tout s'emboîte bien et ne semble jamais devoir s'arrêter. Après être passé par tous les grands joueurs - et les petits aussi d'ailleurs - le RC Lens a définitivement fait passer sa saison à une autre dimension dimanche, en surclassant le PSG à Bollaert. Une démonstration collective de jeu et de courage face au mastodonte du championnat qui montre bien que cette surprenante équipe, désormais deuxième à quatre points du leader, a tout pour rester sur les cimes de la Ligue 1. Jusqu'à croire, peut-être, au titre de champion. Continuité Mais ce n'est pas pour maintenant. Il ne faut pas, en tout cas, estime Geoffrey Dernis, qui a vécu ce genre d'aventure aussi magnifique qu'improbable avec Montpellier en 2012. Si on a appelé l'ancien milieu offensif pour parler des Lensois, c'est que le parallèle entre les deux clubs, à 11 ans d'écart, n'est pas illégitime. Ce sont deux entités régionales fortes, qui ont connu leurs meilleures saisons où elles ne se prenaient pas pour les autres, avec une direction sportive cohérente et des joueurs choisis pour s'intégrer parfaitement, dans lesquels les supporters se reconnaissent. « Dans ce genre de club, ça marche quand il y a continuité. Pas de grosse révolution dans le mercato, tu forme un groupe intelligent autour d'un coach qui sait ce qu'il veut, tu corriges un peu si besoin, mais c'est tout et après ça roule parce que les joueurs se connaissent et avancent ensemble », explique Dernis. Quand la base est posée comme ça et que tout commence à se mettre en place, c'est là que ça devient intéressant. "Si tu commences bien une saison avec un groupe qui s'entend bien et qui performe bien depuis deux ou trois ans, tu n'as même plus de doutes", poursuit-il. Tu joues, sans te prendre la tête, et petit à petit tu te rends compte que les résultats sont bons et donc tu continues tout simplement. Quand je les entends parler, j'entends nos discours de l'époque. » Geoffrey Dernis avec Olivier Giroud et Younes Belhanda lors de la saison 2011-2012. -SIPA Une remarque illustrée par les propos de Jonathan Gradit après le PSG, par exemple, qui appelait à "continuer à faire ce qu'on fait bien, à jouer ensemble, à ne pas se prendre pour les autres", et soulignant la "superbe entente" du groupe avec Franck Haise. . Lens dégage quelque chose de fort, de puissant, qui rappelle le bon vieux temps d'un passé glorieux. "Je ressens beaucoup de confiance et beaucoup d'humilité. Ils sont sûrs de leurs forces et savent ce qu'ils veulent faire. Ça ressemble à ce qu'on a ressenti en 1998 », a déclaré lundi le champion de France Yohan Lachor dans Le Parisien. Geoffrey Dernis tente de mettre des mots sur ce sentiment : « Il y a plein de petites choses qui tournent dans

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