Hamalita Fofana, victime d’excision : "C'est un viol pour moi. J’ai la trace de la barbarie sur mon corps et je vais mourir avec cette trace-là"
  • l’année dernière
Viols, agressions, deuils insurmontables, accidents de la vie : dans "Trauma", anonymes et célébrités reviennent pour Yahoo sur un traumatisme qui a bouleversé leur vie.Excisée contre son gré à l'âge de 5 ans lors d’un voyage au Sénégal, Halimata Fofana a vécu un véritable cauchemar. Désormais, elle souhaite lever le voile sur cette pratique qu’elle juge "barbare". Pour Yahoo, l’autrice du livre "À l'ombre de la cité Rimbaud" est revenue sur cette torture qu’elle assimile à un «"viol". Elle s’est confiée sur les conséquences de l’excision sur les différentes sphères de sa vie et a notamment expliqué la manière dont elle a fait face à ce traumatisme.Les mutilations sexuelles féminines sont interdites et sévèrement punies par la loi. Comme le rappelle le gouvernement, aucune tradition ne peut justifier de tels actes. Les peines peuvent aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende et peuvent être aggravées selon le cas. Cette pratique est répandue dans 31 pays répartis sur trois continents, mais la moitié des victimes de l’excision vivent en Égypte, en Éthiopie et en Indonésie.
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