Pourquoi « Avatar 2 » est plus sombre que le précédent film
  • l’année dernière
CINÉMA - En 2009, la sublime forêt de Pandora, ses plantes luminescentes et ses immenses bonshommes bleus nous avaient émerveillés et touchés. Treize ans plus, le réalisateur le plus prospère de l’histoire du cinéma signe une suite à Avatar - la première sur quatre a minima - au cinéma ce mercredi 14 décembre. Et si Avatar : la voie de l’eau est plus sombre que le premier volet ce n’est pas pour rien, comme nous l’a expliqué James Cameron que Le HuffPost a rencontré lors de son passage à Paris. La vidéo est à voir en tête de notre article.

Au fil des 3h12 de ce nouveau long-métrage au scénario rythmé, on retourne sur Pandora pour retrouver l’ancien marine Jake Sully (Sam Worthington), qui a désormais des enfants avec Neytiri (Zoé Saldana). Menacée par des humains toujours aussi avides des richesses de la planète des Na’vis, la famille va précipitamment fuir la forêt pour trouver refuge auprès d’un peuple qui vit au bord de l’eau où règne la guerrière Ronal (Kate Winslet, de retour un quart de siècle après Titanic).
Une violence « tout à fait intentionnelle »

C’est là que la magie James Cameron opère à nouveau : les images des fonds marins sont sublimes - l’eau est pourtant la matière la plus difficile à reproduire en animation -, les couleurs sont éclatantes et on ne peut qu’être ébahis devant toutes ces créatures aquatiques dingues tout droit sorties de l’imagination du cinéaste lui-même passionné de plongée sous-marine depuis l’adolescence. De quoi nous faire (presque) oublier les lunettes 3D qui commencent à peser sur nos nez.

Là où Avatar : la voie de l’eau diffère du premier volet, c’est que cette fois les humains ne s’en prennent plus seulement aux arbres. Ils s’attaquent aux Na’vis mais aussi, et surtout, aux animaux avec notamment une longue scène éreintante de chasse des tulkuns, sorte d’immenses baleines de 100 mètres de long qui vivent auprès des Na’vis de l’eau. Et si la violence est plus présente, « c’est tout à fait intentionnel », nous dit James Cameron confirmant notre ressenti.
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