Mondial 2022 au Qatar : les communistes dénoncent le « silence complice » de la FFF
- l’année dernière
Une quinzaine de militants du mouvement des jeunes communiste ont déployé mardi un T-shirt géant devant la Fédération française de football (FFF) à Paris pour "dénoncer son silence complice" sur l'organisation de la Coupe du monde au Qatar et le sort des ouvriers migrants.
Après avoir tenté d'installer leur banderole bleue marine de six mètres sur dix sur la façade d'un immeuble en face de la Fédération, avant de la redescendre dans la rue pour qu'elle soit plus lisible, on pouvait y lire : « Qatar 2022, FFF silence complice et #PayUpFifa ».
Le hashtag PayUpFifa renvoyant à une campagne d'ONG qui demandent à la Fifa d'indemniser les familles des ouvriers décédés sur les chantiers de la Coupe du monde, qui doit débuter ce 20 novembre au 18 décembre.
Le secrétaire général des Jeunes communistes (JC) Léon Deffontaines a réclamé la démission du président de la Fédération Française (FFF) Noël Le Graët, lui reprochant son « mutisme complice ». "C'est la coupe de la honte", un "scandale environnemental et social", a-t-il affirmé.
« On souhaite que l’équipe de France, championne du monde en titre et porteuse des valeurs de la France, puisse les porter au Qatar. » insiste le responsable politique.
Face aux critiques de l'Europe occidentale à l'approche du Mondial-2022 qui débute dimanche, le Qatar a haussé le ton sur la scène médiatique et diplomatique, allant jusqu'à ouvrir la porte à des poursuites judiciaires.
Le secrétaire général du Comité d'organisation, Hassan Al-Thawadi, a estimé mardi, sur la chaîne qatarie Al Jazeera, que ces critiques étaient "dues au fait que le Qatar est un pays arabe qui a été capable de jouer d'égal à égal et d'arracher l'organisation" du tournoi.
« On a aujourd’hui des infrastructures qui ont été construites sur les cadavres des personnes qui les ont réalisées, dans une indifférence générale » nous explique Barbara Gomes, conseillère PCF de Paris. L’élue rappelle qu’en 2014, « la fédération CGT de la construction avait déjà dénoncé ce qui était en train de se passer ».
Jean-Paul Lecoq, député communiste de Seine-Maritime, présent au rassemblement a précisé : « On espère que nos joueurs vont gagner la Coupe du monde mais en plus, on veut qu’ils gagnent la Coupe du monde des droits de l’homme et qu’ils soient soient libres de s’exprimer. »
Après avoir tenté d'installer leur banderole bleue marine de six mètres sur dix sur la façade d'un immeuble en face de la Fédération, avant de la redescendre dans la rue pour qu'elle soit plus lisible, on pouvait y lire : « Qatar 2022, FFF silence complice et #PayUpFifa ».
Le hashtag PayUpFifa renvoyant à une campagne d'ONG qui demandent à la Fifa d'indemniser les familles des ouvriers décédés sur les chantiers de la Coupe du monde, qui doit débuter ce 20 novembre au 18 décembre.
Le secrétaire général des Jeunes communistes (JC) Léon Deffontaines a réclamé la démission du président de la Fédération Française (FFF) Noël Le Graët, lui reprochant son « mutisme complice ». "C'est la coupe de la honte", un "scandale environnemental et social", a-t-il affirmé.
« On souhaite que l’équipe de France, championne du monde en titre et porteuse des valeurs de la France, puisse les porter au Qatar. » insiste le responsable politique.
Face aux critiques de l'Europe occidentale à l'approche du Mondial-2022 qui débute dimanche, le Qatar a haussé le ton sur la scène médiatique et diplomatique, allant jusqu'à ouvrir la porte à des poursuites judiciaires.
Le secrétaire général du Comité d'organisation, Hassan Al-Thawadi, a estimé mardi, sur la chaîne qatarie Al Jazeera, que ces critiques étaient "dues au fait que le Qatar est un pays arabe qui a été capable de jouer d'égal à égal et d'arracher l'organisation" du tournoi.
« On a aujourd’hui des infrastructures qui ont été construites sur les cadavres des personnes qui les ont réalisées, dans une indifférence générale » nous explique Barbara Gomes, conseillère PCF de Paris. L’élue rappelle qu’en 2014, « la fédération CGT de la construction avait déjà dénoncé ce qui était en train de se passer ».
Jean-Paul Lecoq, député communiste de Seine-Maritime, présent au rassemblement a précisé : « On espère que nos joueurs vont gagner la Coupe du monde mais en plus, on veut qu’ils gagnent la Coupe du monde des droits de l’homme et qu’ils soient soient libres de s’exprimer. »