Les sabotages qui ont touché les gazoducs Nord Stream en mer du Nord fin septembre ravivent les inquiétudes liées à la vulnérabilité des câbles sous-marins de télécommunications, sur lesquels repose la quasi-totalité du trafic mondial d'Internet. N'en déplaise aux satellites, 99,7 % des échanges de données entre continents passent par ces câbles sous-marins constitués de fibres optiques.