Cela a beau être désormais du passé, certains s'astreignent encore à un couvre-feu à Nantes. En cause ? La peur. Non du Covid-19, cette fois, mais d'un virus tout aussi dévastateur, celui du sentiment d'insécurité. « Passé 22 heures, je ne sors pas seule ! » assure froidement Albane. Comme beaucoup, la jeune fille s'est imposé une règle d'or : une fois franchie la porte du domicile, c'est rester groupés !