Santé. Au cœur de la mobilisation parisienne avec les soignants
  • il y a 2 ans
La CGT, la CFE-CGC santé-social, l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf), le Collectif Inter Urgences et le Printemps de la psychiatrie avait appelé à la mobilisation pour le secteur de la santé : le syndicat réclame plus de moyens dans les hôpitaux, mais aussi dans le secteur du social. Une mobilisation réussie.



Sortir de la spirale infernale. Alors que la période estivale a été catastrophique entre services d’urgences fermés et manque de personnel, les soignants redoutent un automne tout aussi tendu. Appelant à se mobiliser partout en France, jeudi 22 septembre, la CGT, la CFE-CGC santé-social, l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf), le Collectif Inter Urgences et le Printemps de la psychiatrie exigent des mesures immédiates en termes de salaire et d’effectifs. 

Ils étaient plusieurs centaines de personnes à se rassembler jeudi à Paris, devant le siège de l'AP-HP, pour réclamer une hausse des salaires, plus de personnels et des lits d'hôpitaux. La caméra de l'Humanité les a rejoint.

Parmi les manifestants, figurait Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, qui a qualifié de "réussie" cette première mobilisation, "dans la continuité de celles de l'année dernière" et "de bon augure pour les manifestations de la semaine prochaine", notamment celle du 29 septembre pour la défense du pouvoir d'achat.

Face à une dégradation inédite de l’offre de soins et à la multiplication des cas de mauvais traitements, les syndicats n’hésitent plus à interpeller la justice. « On demande aux malades de porter plainte. On les accompagnera », précise Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France.

Le médecin souligne avec force : "on a vu aujourd'hui dans l'Humanité, ce témoignage poignant de Madeleine Riffaud, et bien merci à elle qui a utilisée son aura médiatique, pour dénoncer une situation que vivent des centaines de milliers de personnes âgées chaque année dans les services d'urgence et il faut que ça cesse, c'est de la maltraitance."
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