Syndrome du scarabée et comment se traduit-il dans le monde du travail ?
  • il y a 2 ans
Pour comprendre de quoi il s’agit, il faut remonter aux années 50.
L’Université de Chicago s’était intéressée à 2 espèces distinctes de scarabées.
Cette étude a montré que les scarabées, bien qu’ils mangent leurs propres oeufs, mangent d’abord ceux des autres espèces.
En 2001, George Akerlof (Prix Nobel d’économie) et Pascal Michaillat (professeur d’économie) ont voulu transposer ce modèle à l’être humain.
Ainsi, dans le monde du travail, les êtes humains agissent comme des scarabées : ils favorisent leur espèce au détriment des autres.
Ce biais cognitif inconscient favorise ainsi l’homogénéité des profils en valorisant les collaborateurs qui partagent les mêmes valeurs et loisirs, ceux issus des mêmes écoles ou arborant
le même parcours professionnel.
Ce syndrome du scarabée se retrouve autant dans le recrutement de nouveaux talents que dans l’évolution professionnelle des collaborateurs.
Mais à long terme, cette absence de mixité risque de nuire au bon développement de l’entreprise avec une vision unique et une incapacité à se remettre en question et à innover.
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