La mort de quatre étudiants dans une bousculade lors de l'Assemblée générale d'une université en Bolivie a relancé le débat sur les milliers d'étudiants "dinosaures", qui s'éternisent sur les bancs de la faculté sans obtenir le moindre diplôme. Le 9 mai, une grenade lacrymogène a semé la panique parmi des centaines d'étudiants réunis dans un amphithéâtre de l'université Tomas Frias de Potosi (sud). La bousculade a fait quatre morts, plus de 70 blessés et ouvert la controverse sur le rôle du leader syndical étudiant Max Mendoza, 52 ans, dont 33 passés avec une carte étudiant.