Israël. Au moins cinq morts dans une nouvelle attaque près de Tel-Aviv
- il y a 2 ans
L'agresseur, un Palestinien qui a passé quatre ans dans une prison israélienne, a été tué par les forces de sécurité. C'est la troisième attaque en Israël en une semaine.
#Israël #moinscinq #mortsprès
La police israélienne inspecte les lieux de l'attaque à la périphérie de Tel-Aviv le 29 mars 2022. ODED BALILTY / AP
Au moins cinq personnes ont été tuées lors d'une attaque armée à la périphérie de Tel-Aviv, en Israël, le mardi 29 mars, a déclaré Elie Bin, directeur de l'équivalent israélien de la Croix-Rouge, Magen David Adom, à la chaîne Kan.
Dans la soirée, des habitants de la ville ultra-orthodoxe de Bnei Brak, à la périphérie de Tel-Aviv, ont signalé qu'un homme avait ouvert le feu sur des passants, tuant quatre premiers.
La police israélienne a confirmé les attaques et a déclaré plus tard que les assaillants avaient été abattus par les forces de sécurité patrouillant dans les zones. La cinquième victime était un officier militaire arabo-israélien de 32 ans qui a participé à l'opération contre les assaillants. Il a été qualifié de "héros" par la police.
C'était la troisième attaque meurtrière en Israël en une semaine. Les deux premiers ont été commis par des Arabes israéliens liés au mouvement jihadiste, tuant au total six personnes.
L'attaque n'a pas été immédiatement revendiquée. Mais les médias locaux ont identifié le tireur comme étant le Palestinien Diyah Mashah, qui a passé quatre ans dans une prison israélienne, de Ya'abad en Cisjordanie occupée. Dans la ville, des témoins ont déclaré à l'Agence France-Presse (AFP) que des hommes avaient distribué des bonbons dans la soirée en guise de "célébration" après l'attaque.
La police a été déployée à Buneblak, où s'est déplacé l'un des leaders d'extrême droite israéliens, Itamar Ben Gvir, selon un journaliste de l'AFP sur les lieux.
Lire aussi l'article réservé à Mahmoud Abbas tentant de rétablir le dialogue avec Israël pour sauver son règne
La police passe en mode "contre-terrorisme"
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a annoncé que de hauts responsables de la sécurité se réuniraient dans la soirée pour évaluer la situation. "Les forces de sécurité travaillent. Nous combattrons le terrorisme d'une main de fer. Israël fait face à une vague meurtrière de terrorisme arabe", a déclaré Bennett. La police a déclaré qu'elle était en état d'alerte et en mode "contre-terrorisme".
Le président palestinien Mahmoud Abbas a publié une rare condamnation de l'attaque. "Le meurtre de civils palestiniens et israéliens ne fera qu'aggraver la situation alors que nous nous efforçons tous de parvenir à la stabilité.
#Israël #moinscinq #mortsprès
La police israélienne inspecte les lieux de l'attaque à la périphérie de Tel-Aviv le 29 mars 2022. ODED BALILTY / AP
Au moins cinq personnes ont été tuées lors d'une attaque armée à la périphérie de Tel-Aviv, en Israël, le mardi 29 mars, a déclaré Elie Bin, directeur de l'équivalent israélien de la Croix-Rouge, Magen David Adom, à la chaîne Kan.
Dans la soirée, des habitants de la ville ultra-orthodoxe de Bnei Brak, à la périphérie de Tel-Aviv, ont signalé qu'un homme avait ouvert le feu sur des passants, tuant quatre premiers.
La police israélienne a confirmé les attaques et a déclaré plus tard que les assaillants avaient été abattus par les forces de sécurité patrouillant dans les zones. La cinquième victime était un officier militaire arabo-israélien de 32 ans qui a participé à l'opération contre les assaillants. Il a été qualifié de "héros" par la police.
C'était la troisième attaque meurtrière en Israël en une semaine. Les deux premiers ont été commis par des Arabes israéliens liés au mouvement jihadiste, tuant au total six personnes.
L'attaque n'a pas été immédiatement revendiquée. Mais les médias locaux ont identifié le tireur comme étant le Palestinien Diyah Mashah, qui a passé quatre ans dans une prison israélienne, de Ya'abad en Cisjordanie occupée. Dans la ville, des témoins ont déclaré à l'Agence France-Presse (AFP) que des hommes avaient distribué des bonbons dans la soirée en guise de "célébration" après l'attaque.
La police a été déployée à Buneblak, où s'est déplacé l'un des leaders d'extrême droite israéliens, Itamar Ben Gvir, selon un journaliste de l'AFP sur les lieux.
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La police passe en mode "contre-terrorisme"
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a annoncé que de hauts responsables de la sécurité se réuniraient dans la soirée pour évaluer la situation. "Les forces de sécurité travaillent. Nous combattrons le terrorisme d'une main de fer. Israël fait face à une vague meurtrière de terrorisme arabe", a déclaré Bennett. La police a déclaré qu'elle était en état d'alerte et en mode "contre-terrorisme".
Le président palestinien Mahmoud Abbas a publié une rare condamnation de l'attaque. "Le meurtre de civils palestiniens et israéliens ne fera qu'aggraver la situation alors que nous nous efforçons tous de parvenir à la stabilité.