Le mobilier de Bernard Tappi aux enchères

  • il y a 2 ans
Les meubles de l'hôtel de Cavoye, où l'homme d'affaires est décédé en octobre dernier, seront mis aux enchères en juillet.
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Les meubles de l'hôtel de Cavoye, où l'homme d'affaires est décédé en octobre dernier, seront mis aux enchères en juillet.

Une table en lambris de jaspe d'époque Empire, un salon Régence acheté à la famille La Rochefoucauld, un tapis Louis XV... coloré de la dernière maison de Bernard Tapie cet été Le mobilier sera mis aux enchères, comme le rapporte Revue Di Manche.

Les tribunaux de Paris et de Bobigny en décident ainsi en demandant à la société Artus Enchères de vendre le mobilier de l'Hôtel de Cavoye, repris par Bernard Tapie d'Hubert de Givenchy en 1986. Cela devrait rembourser la dette de l'homme d'affaires et de son associé Dominique Tapie.

Il y a un total de 180 lots qui doivent être soumis à la demande de l'acheteur. 13 tableaux, 128 meubles, 25 lampes et 14 tapis détaillant JDD. On y trouve des lots particulièrement prisés : un tableau d'Hubert Robert, une vue des chutes de Tivoli entre 300.000 et 400.000 euros, et même les "toilettes Buffon", à la grecque. La commode est estimée un peu moins de 300.000 euros.

Au total, environ 4 à 5 millions d'euros pourront être récupérés. Les musées, en particulier les maisons de vente aux enchères, s'intéressent déjà à certains lots.

Meubles saisis... puis restitués

Comme Bernard Tapie, l'histoire de ce lieu n'est pas anodine. L'ancien milliardaire a été impliqué dans une bataille juridique dans les années 1990 après l'acquisition et la rénovation en grande pompe du manoir.

Jusqu'en 1994, une équipe de porteurs lyonnais s'y rendait. Ils ont vidé le bâtiment. Le programme a ensuite été annulé en raison d'un vice de forme. Mais compte tenu de la situation financière déjà fragile de Tapie, le mobilier a été conservé. L'hôtel n'a pas été rénové et l'ancien ministre a refusé de remplacer ce qui manquait. En 2008, tout lui a finalement été rendu. Jusqu'en octobre dernier, les propriétaires d'Adidas et de l'Olympia de Marseille mouraient dans ces appartements très luxueux.

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