Auteur : Espoir de négociations avec le ministère de la Culture

  • il y a 2 ans
La Rue de Valois s'apprête à mandater le professeur Pierre Sirinelli pour discuter de la rémunération des auteurs.
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C'est un tournant prometteur pour les scénaristes. Depuis la mi-mars, la situation semble être dans l'impasse : des mois de négociations, soutenues par le ministère de la Culture, ont abouti à une sorte de limogeage de l'éditeur. Au dernier moment, le Consortium national de l'édition n'a pas vérifié l'accord final accepté par toutes les organisations d'auteurs (1). Le texte énonce des engagements en cinq points liés à la transparence de leur relation pour améliorer l'information sur l'utilisation que font les auteurs de leur œuvre, comme la mise en place de comptes semestriels et leur versement semestriel.L'épineuse question de la rémunération n'est pas résolue. Selon nos informations, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a confié au professeur Pierre Sirinelli une nouvelle mission, qui sera officialisée la semaine prochaine.

En quoi cela consiste? Le fameux accord a été martelé en premier, partant en rase campagne à partir du 16 mars après neuf mois d'intenses négociations. Sa transformation législative s'est alors rapidement opérée. Mais en plus, il négociera les conditions de rémunération des auteurs, les revendications pressantes de ces derniers. En fait, ils sont dans un état d'instabilité croissante et inquiétante depuis deux décennies. Selon une étude de 2016, 88 % d'entre eux étaient payés moins que le salaire minimum pour les arts. Elle montre également que les éditeurs leur versent une avance moyenne inférieure à 1 000 euros, et que les redevances qu'ils perçoivent sur la vente de leurs ouvrages sont généralement inférieures à 7 % du prix d'un livre littéraire typique (soit 9 centimes d'euro, 15 par livre). Les objectifs de cette discussion tripartite (pays, auteur, éditeur) sur les rémunérations seront également reflétés dans l'outil d'information transparent sur les ventes de livres.

Une lettre ouverte au Président de la République, publiée le 2 avril dans Le Monde, signée par Séverine Weiss (Association des traducteurs littéraires français, ATLF) et Christophe Hardy (Association des peuples de littérature, SGDL) au nom de la Commission permanente des écrivains (CPE) visant à exercer une pression . Elle a notamment déclaré : "Face au SNE aussi silencieux qu'il attend que la tempête passe, et au ministère de la Culture entrant dans sa 'réserve', nous appelons le président de la République à s'engager

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