Frontaliers : pourquoi certains décident de travailler en Suisse en résidant en France
  • il y a 2 ans
Pour certains, le salaire d’un travailleur peut doubler voire tripler en Suisse comparativement au salaire qu’il pourrait prétendre dans l’Hexagone.
Tout secteur confondu, le salaire moyen atteignait 6 500 francs suisses en 2018 (soit environ 6 200 euros) pour une moyenne de 41,4 heures par semaine.
Mais au regard du coût de la vie en Suisse, plus de 190 000 personnes travaillent en Suisse tout en résidant en France (soit une hausse de 85% en 15 ans).
La plupart des frontaliers vivent dans des villes de Haute-Savoie où le cadre de vie y est exceptionnel, entre lacs et montagnes.
Mais dans ces zones très prisées, le prix de l’immobilier explose et le temps passé dans les transports est particulièrement élevé.
Si le droit du travail suisse ne protège pas autant le salarié qu’en France (celui-ci peut être licencié sans motif spécifique), ce dernier se verra accorder les indemnités de Pôle Emploi France.
Concernant les assurances santé, le salarié peut opter pour le régime suisse ou pour une affiliation au système français.
Enfin, la fiscalité étant propre à chaque canton, le salarié devra s’acquitter de l’impôt sur le revenu en Suisse ou en France selon l’endroit où il travaille.
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