Pourquoi certains décident de travailler au Luxembourg tout en résidant en France
  • il y a 2 ans
Ils seraient environ 112 000 à résider en France tout en travaillant au Luxembourg.
C’est 50% de plus qu’en 2010 !
Mais pourquoi sont-ils de plus en plus nombreux à faire ce choix-là ?
Au 1er octobre 2021, le salaire minimum était de 2 257 euros brut pour les non-qualifiés (pour une durée légale de travail de 40 heures par semaine).
Le montant est même 20% plus élevé pour les salariés qualifiés : 2 708 euros brut mensuel.
Pour rappel, en France, le SMIC est de 1 589 euros brut pour un contrat de 35 heures.
"Les salaires moyens sont effectivement significativement plus élevés au Luxembourg que dans les pays voisins au niveau de certaines branches, comme l'enseignement, l'administration publique, la santé et l'action sociale et les activités financières et d'assurance.
Par contre, dans d'autres branches, l'écart est moins important et le Luxembourg affiche même des salaires moyens inférieurs à ceux de certains de ses voisins [...] : le secteur de l'hôtellerie, de la restauration et des cafés, le commerce, la construction et l'industrie." Étude du Statec
Autre avantage pour les frontaliers : en cas de rupture de contrat, le salarié pourra toucher des indemnités par Pôle Emploi France basé sur son ancien salaire luxembourgeois.
En terme de fiscalité, le salarié sera doublement imposé :
- Une déclaration de revenus en France.
- Une imposition à la source au Luxembourg où le taux d’imposition y est plus élevé.
Malgré tout, le net restant est tout de même plus avantageux en travaillant au Luxembourg.
Enfin, le salarié à l’avantage de pouvoir bénéficier du système de Sécurité sociale luxembourgeoise et de la Caisse primaire d’assurance maladie en France.
Gros points noirs : les logements des frontaliers se trouvent dans des secteurs très attractifs dans lesquels le prix de l’immobilier ne cesse d’augmenter.
Il faut également compter l’incroyable temps que peuvent passer les frontaliers dans les transports.
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