Energie : 22 milliards d'euros nécessaires pour compenser l'inflation, selon Le Maire

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Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire (d) et le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt,...
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Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire (d) et le ministre des Comptes publics Olivier Dussopte à l'Elysée à Paris le 2 mars 2022 (Ludovic MARIN / AFP/Archives)

Le gouvernement français prévoit de consacrer environ 22 milliards d'euros à des mesures de soutien du pouvoir d'achat face à la hausse des prix de l'énergie, a déclaré lundi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

Il a expliqué sur RMC/BFM TV que le gel des prix du gaz devrait "coûter 10 milliards d'euros tout au long de 2022", contre 1,2 milliard d'euros de budget jusqu'à présent.

Le ministre a détaillé le coût du "price cap" de "8 milliards d'euros et de la compensation de l'inflation de 4 milliards d'euros". "Pour protéger nos concitoyens de la flambée des prix de l'énergie, le coût total dépasse les 20 milliards d'euros", a-t-il conclu.

Il y a quelques minutes, le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt a admis que le "bouclier tarifaire" du gouvernement contre la hausse des prix de l'énergie "va coûter cher". "Nous regrettons que cela creuse le déficit", a-t-il déclaré à France Bleu Drôme Ardèche.

"Mais si on n'avait pas mis en place ce +Tarif Shield+, la France aurait eu une hausse de 50% des factures d'électricité et de 40% des factures de gaz en février. Oui, c'est de l'argent public, oui, c'est une dépense, mais c'est a Le coût de la protection des Français », argumente Olivier Dussopt.

réponse ciblée

En hausse depuis plusieurs mois, le prix des pompes se rapproche du seuil historique des 2 euros le litre.

Prix ​​européens du gaz (Patricio ARANA / AFP)

Les prix du gaz sur les marchés européens ont atteint lundi matin un nouveau record, frisant les 350 euros le mégawattheure, dopés par le conflit entre la Russie et l'Ukraine.

Bruno Le Maire a assuré que le gouvernement était prêt à faire "plus" pour soutenir le pouvoir d'achat des ménages face à la hausse des prix de l'énergie, mais une réponse "ciblée" si nécessaire.

"A tout prix, ce ne sera pas un +", a fustigé le ministre de l'Economie. "Nous n'allons pas faire face à un tournant géopolitique majeur simplement en payant un chèque ici ou là", a-t-il déclaré, citant l'offensive russe en Ukraine fin février, qui a exacerbé la hausse des prix de l'énergie.

« Nous répondrons à tous les Français les plus touchés par la crise, (…) pour ceux

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