direct. 'Liberté' : Au moins 283 slogans à Paris, plus de 7.000 policiers et gendarmerie déployés

  • il y a 2 ans
Des centaines de participants ont campé aux portes de la capitale dans la nuit de vendredi à samedi, alors que la manifestation a été interdite par la préfecture de police.

#DIRECT #Convoi #liberté #moins #283verbalisations #Paris #plus7 #000policiers #gendarmesdéployés

Ce qu'il faut savoir

Le dispositif policier est important. Au moins 283 véhicules qui participent au "convoi de la liberté" ont été verbalisés à Paris, samedi 12 février à 11h20, a annoncé sur Twitter la préfecture de police de Paris. Plusieurs voitures sont toujours en cours de contrôle. Depuis vendredi, des centaines d'opposants au pass vaccinal venus de toute la France ont tenté d'entrer dans la capitale, certains en campant aux portes de la ville, malgré l'interdiction par la préfecture de police. Suivez notre direct.



Les forces de police largement mobilisées. Près de 7 200 policiers et gendarmes "sont déployés sur les trois prochains jours pour faire respecter les interdictions de convois de véhicules", selon la préfecture de police. Cette dernière a expliqué sur Twitter avoir procédé, à 6 heures du matin samedi, à 95 verbalisations.

Les manifestants veulent le retrait du pass vaccinal. Rassemblement hétéroclite d'opposants au président Emmanuel Macron et de "gilets jaunes", le "convoi de la liberté" s'est constitué sur le modèle de la mobilisation des routiers qui paralyse la capitale canadienne Ottawa. La plupart des revendications sont liées à la vaccination contre le Covid-19. Les réclamations des participants sont aussi liées à l'augmentation du coût de l'énergie et du pouvoir d'achat.

Jean Castex promet d'être inflexible. "S'ils bloquent la circulation ou s'ils tentent de bloquer la capitale, il faut être très ferme" a-t-il expliqué vendredi sur France 2. "Le droit de manifester et d'avoir une opinion sont un droit constitutionnellement garanti dans notre République et dans notre démocratie. Le droit de bloquer les autres ou d'empêcher d'aller et venir ne l'est pas."

Des appels à "une convergence européenne". Certains manifestants entendent atteindre ensuite Bruxelles, la capitale de la Belgique, pour une "convergence européenne" prévue lundi 14 février. Les autorités belges ont interdit l'accès à la capitale.