Qu'on la mette en exécution ou non, l'envie de vengeance peut être motivée par une trahison ou une jalousie. Certains y voit un moyen de se faire justice, voire de restaurer leur égo en souffrance. D'autres, en font leur cheval de bataille et ne vivent que pour ce désir qui les consume. Celui de réduire l'autre, de l'anéantir et de le faire souffrir.

Mais tout cela est-il bien noble au fond ? Qu'est-ce que notre soif de vengeance révèle de nous ? Est-elle vraiment thérapeutique ? La vengeance ne risque-t-elle pas de se retourner contre celui ou celle qui cherchait réparation ? La vengeance est romanesque.

Invités :
- Monique de Kermadec, psychologue et psychanalyste
- Jean-François Marmion, psychologue