Composée dans les dernières années de la vie de Domenico Scarlatti, la Sonate K 527 fait preuve d’une liberté tonale saisissante mais aussi d’un jeu extrêmement léger et ravissant. Le rythme varie au fur et à mesure de cette partition portée par les basses et les aigus, chacune des deux parties rivalisant de virtuosité.

#DomenicoScarlatti #Clavecin #BertrandCuiller
Voici le premier des deux concerts donné par Bertrand Cuiller ce 18 juillet 2018 et consacré aux sonates de Domenico Scarlatti (1685-1757), au sein de l'ambitieux projet "Scarlatti 555, l'intégrale de sonates".

Pour ouvrir son recueil fondateur Essercizi per gravicembalo (Exercices pour le clavecin), Scarlatti a choisi de faire figurer cet avertissement qui vaudra finalement pour toute son oeuvre : « Lecteur, ne t'attends pas, que tu sois dilettante ou professeur, à trouver dans ces compositions une intention profonde, mais plutôt un ingénieux badinage de l'art pour t'exercer au jeu hardi sur le clavecin. Aucune vue d'intérêt, aucun but d'ambition ne m'a guidé, mais l'obéissance m'a porté à le publier. Peut-être te seront-elles agréables, et plus volontiers alors obéirai-je à d'autres ordres de te complaire par un style plus facile et plus varié. Ne te montre donc pas plus juge que critique, et tu accroîtras ainsi ton propre plaisir. Pour préciser la position des mains, je t'avise que la lettre D indique la main droite, et la lettre M la main gauche.
Vis heureux. »


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