Trafic de médicaments : une filière démantelée
- il y a 3 ans
15 personnes ont été interpellées et sont soupçonnées d'avoir participé à un vaste système d'arnaque à l'Assurance maladie. Objectif ? Récupérer gratuitement des médicaments très onéreux pour les revendre en Egypte.
Le préjudice se compte en plusieurs centaines de milliers d'euros . La filière était particulièrement bien structurée. Il y avait tout d'abord les petites mains, recrutées sur le réseau social Snapchat. Des personnes bénéficiaires de la couverture maladie universelle.
Elles se rendaient en pharmacie avec une ordonnance volée ou falsifiée pour se faire remettre des médicaments anti-cancéreux ou anti-hépatiques.
Ces médicaments étaient ensuite confiés à des intermédiaires qui eux-mêmes les remettaient à des exportateurs chargés de les envoyer en Egypte.
Des traitements chers, parfois jusqu'à 14.000 euros la boîte. Le tout, au préjudice de la Caisse primaire d'assurance maladie.
Il aura fallu un peu plus d'un an aux enquêteurs de l'office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé pour démanteler ce réseau entre l'Alsace et le quartier parisien de Barbès.
Les enquêteurs soupçonnent une phénomène plus massif . 800 à 1 000 signalements d'arnaques similaires sont en cours d'étude pour un préjudice évalué à plusieurs millions d'euros.
Le préjudice se compte en plusieurs centaines de milliers d'euros . La filière était particulièrement bien structurée. Il y avait tout d'abord les petites mains, recrutées sur le réseau social Snapchat. Des personnes bénéficiaires de la couverture maladie universelle.
Elles se rendaient en pharmacie avec une ordonnance volée ou falsifiée pour se faire remettre des médicaments anti-cancéreux ou anti-hépatiques.
Ces médicaments étaient ensuite confiés à des intermédiaires qui eux-mêmes les remettaient à des exportateurs chargés de les envoyer en Egypte.
Des traitements chers, parfois jusqu'à 14.000 euros la boîte. Le tout, au préjudice de la Caisse primaire d'assurance maladie.
Il aura fallu un peu plus d'un an aux enquêteurs de l'office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé pour démanteler ce réseau entre l'Alsace et le quartier parisien de Barbès.
Les enquêteurs soupçonnent une phénomène plus massif . 800 à 1 000 signalements d'arnaques similaires sont en cours d'étude pour un préjudice évalué à plusieurs millions d'euros.