Selon une étude de l’université de Stanford (Californie). la fréquence des rires et des sourires chute à partir de 23 ans, soit l’âge moyen d’entrée dans le monde professionnel ! Un enfant peut rire jusqu’à 300 fois en une journée. Il faudra environ 10 semaines à un adulte pour rire autant. Pourtant, l’humour est une forme d’esprit qui a de nombreux bénéfices, même au travail ! "L’humour est un superpouvoir très sous-estimé." Jennifer Aaker, co-auteure de l’étude pour The Times. Rire régulièrement abaisserait de 26% le taux de cortisol, l’hormone du stress. Cela permet de : - renforcer la cohésion d’équipe, - aider à surmonter les situations compliquées, - stimuler la créativité, - améliorer la communication. - Pour 98% des employeurs, le sens de l’humour est un critère déterminant dans le choix du recrutement ; - 84% considèrent que ces personnes font un meilleur travail. "Les managers eux-mêmes dotés d’un sens de l’humour seraient aussi davantage respectés. L’idée n’est pas de jouer les humoristes, c’est d’être joyeux plutôt que blagueur."Naomi Bagdonas, co-auteure de l’étude pour The Times. L’enquête a été menée auprès de 1,4 millions de personnes de 166 pays. Elle a permis de conclure que la fréquence des rires était directement corrélée à la carrière professionnelle. Elle augmenterait d’ailleurs à nouveau après l’âge moyen de la retraite. "En clair, lorsque nous arrivons sur le marché du travail, terminé la rigolade. On ne recommence à rire qu’à 70 ans, ce qui nous laisse quarante-sept années très sérieuses." Naomi Badfonas, co-auteure de l’étude pour The Times. Pourtant travailler avec sérieux sans se prendre au sérieux n’est pas incompatible !