C'est une histoire de pieds nickelés ou de médiocre roman policier. En 2011, trois jeunes Russes se font virer 120 millions de dollars sur un compte de la banque Bordier à Genève. C'est un petit établissement privé, discret, ayant pour slogan « Une banque de relations ». L'argent venait d'une banque lettone, à l'occasion d'un transfert entre une société aux Bahamas et une autre domiciliée au Panama.