L’Iran frappe des bases abritant des soldats américains en Irak : ce que l’on sait
  • il y a 4 ans
Dans la nuit de mardi à mercredi, l’Iran a tiré une vingtaine de missiles sur des bases abritant des soldats américains en Irak. Cette riposte à l’assassinat par Washington de son puissant général, Qassem Soleimani, ne fait qu’aggraver le risque d’une déflagration. Voici le point de ce que l’on sait ce mercredi en fin de matinée.

L’Iran a envoyé plusieurs batteries de missiles, ce mercredi 8 janvier matin, contre les bases d’Aïn al-Assad et d’Erbil en Irak, utilisées par l’armée américaine. Ce bombardement est intervenu en représailles à la frappe américaine qui avait tué à Bagdad le général iranien Qassem Soleimani la semaine dernière.

Que s’est-il passé exactement ?
En l’espace d’une demi-heure, 22 missiles iraniens se sont abattus sur deux bases irakiennes, Aïn al-Assad (ouest) et Erbil (nord), où sont installés des soldats étrangers – en majorité des Américains. Ce raid, annoncé par l’armée irakienne, a eu lieu à 1 h 20 du matin, ce mercredi 8 janvier, soit l’heure exacte où un tir de drone américain tuait le général Soleimani à Bagdad cinq jours plus tôt.

Quel est le bilan de ces tirs ?
Il est pour l’instant très difficile à déterminer. Selon l’armée irakienne, et si l’on en croit le tweet de Donald Trump ce matin tôt, ces raids n’auraient pas fait de victime dans les rangs irakiens et américains.

De leur côté, les Iraniens annoncent au moins 80 morts.

Peut-être en saura-t-on plus à l’issue de l’intervention de Donald Trump, ce mercredi en début d’après-midi (heure français).

Quelles possibles conséquences à ces bombardements ?
Ils font redouter une escalade régionale ou un conflit ouvert, même si dirigeants américain et iranien ont rapidement semblé vouloir calmer le jeu.

Pour le spécialiste des groupes chiites armés Phillip Smyth toutefois, des missiles balistiques ouvertement lancés depuis l’Iran sur des cibles américaines marquent une nouvelle phase.
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