Paris. Le demi-frère du footballeur Marvin Martin meurt après une interpellation, l’IGPN saisie
  • il y a 4 ans
Cédric Chouviat, 42 ans, a fait un malaise cardiaque après une interpellation mouvementée par la police, vendredi 3 janvier. Il est décédé dans la nuit de samedi 4 à dimanche 5 janvier. L’IGPN a été saisie.

Cédric Chouviat, un livreur de 42 ans, qui aussi le demi-frère du footballeur Marvin Martin évoluant en Ligue 2 à Chambly, a fait un malaise cardiaque après une interpellation mouvementée par la police vendredi 3 janvier à Paris est décédé dans la nuit de samedi 4 à dimanche 5 janvier et l’IGPN a été saisie, a-t-on appris de sources concordantes.

Une enquête pour recherche des causes de la mort a été ouverte et l’Inspection générale de la police nationale, la police des polices, a été saisie, a indiqué une source judiciaire, confirmant des informations de BFMTV et Le Parisien .

Interpellé pour « outrage »
Cédric Chouviat avait été interpellé vendredi matin sur le quai Branly à Paris alors qu’il conduisait son scooter. Selon une source policière, il était en train de téléphoner. Dès le début, il a eu un ton irrespectueux et agressif, a déclaré cette source. Au moment de repartir, il s’est mis à insulter les policiers qui ont décidé de l’interpeller pour outrage. Il a résisté lors de l’interpellation et a fait un malaise cardiaque.

L’homme a aussitôt été pris en charge par les policiers puis les pompiers et conduit dans un établissement hospitalier, a ajouté la source policière. Il est décédé aux alentours de 3 h 30 du matin dimanche, a déclaré Me Arié Alimi, qui défend la famille. Selon l’avocat, l’avis médical donné à la famille fait état d’un décès causé par un arrêt cardiaque consécutif à une privation d’oxygène .

« Un étranglement ou un plaquage ventral »
Une des hypothèses est que cette privation d’oxygène soit due à un étranglement ou un plaquage ventral, a affirmé Me Alimi, qui avait déjà lancé samedi un appel à témoins afin de recueillir des témoignages sur les circonstances de l’interpellation.

La famille envisage de porter plainte pour violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner, selon l’avocat.
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