Pour De Rugy, Mediapart pratique un journalisme de démolition - ZAPPING ACTU DU 24/07/2019
  • il y a 5 ans
L'ex-ministre François de Rugy s'exprimait au JT de France 2 mardi après les conclusions d'enquêtes sur ses fastueux dîners à l'Assemblée nationale qui le dédouanent globalement. Il a notamment fustigé le «journalisme de démolition» de Mediapart.

L'ancien ministre de l'Ecologie François de Rugy, accusé de dépenses excessives et globalement dédouané mardi par des enquêtes du gouvernement et de l'Assemblée nationale, s'est présenté mardi sur France 2 en «homme blanchi» de «toutes les accusations portées contre (lui)». «Je me présente devant vous ce soir en homme blanchi, blanchi de toutes les accusations qui ont été portées contre moi», a déclaré l'ancien président de l'Assemblée nationale. «Je n'ai jamais douté un instant que je réussirais à prouver mon honnêteté».

L'ex-ministre a dans l'ensemble été dédouané mardi par les enquêtes portant sur des travaux dans son logement de fonction et des dîners fastueux, à l'exception de trois repas à l'Hôtel de Lassay d'un «niveau manifestement excessif». «Il n'y aurait jamais eu d'affaire de Rugy et aujourd'hui c'est sûr, il y a une affaire Mediapart», a estimé l'ancien ministre, en accusant le site d'information de pratiquer un «journalisme de démolition».

«Je crois aux vertus du journalisme d'investigation pour la démocratie (...). Et puis il y a un journalisme de démolition et c'est ce que pratique Mediapart», a-t-il déclaré. «On ne s'empare pas d'un sujet mais on s'empare d'une cible et la cible on la crible de flèches. Et on essaye qu'un jour la flèche passe par la meurtrière et atteigne la cible». «La République de la diffamation ce n'est pas la République», a poursuivi François de Rugy, qui dit avoir porté plainte contre le site d'investigation. Il a expliqué qu'en démissionnant il avait «fait primer l'intérêt collectif plutôt que (son) interêt personnel». Et il a rappelé avoir lui-même demandé les enquêtes «car je voyais bien que ce n'était pas possible pour moi de me défendre» et «il fallait une autre parole».

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