Essai Mazda CX-30 (2019)
  • il y a 5 ans
Mazda a décidé d'intercaler un nouveau SUV entre son petit CX-3 et son grand CX-5. Ce CX-30 va être un concurrent du 3008, du Kadjar, du C5 Aircross, du Tiguan, les stars de la catégorie. Il mesure 4,40 m, soit à peu près la même taille que les concurrents cités à 10 cm près. J'ai craqué pour son style : le style Mazda depuis quelques temps est sympa avec un avant plongeant, des phares et des feux assez fins. Cela donne des lignes dynamiques et plutôt sportives. Le comportement est à l'avenant de ce style : le châssis est sympa, agile, la direction précise. En contrepartie, on a un amortissement ferme mais le confort est largement supportable. Donc ce CX-30 correspond à l'image Mazda, c'est-à-dire des produits plutôt sympas à conduire, avec une image dynamique. On a essayé le 1,8 l diesel de 116 ch en boîte automatique. Le moteur fait bien le job, la boîte aussi même si elle est un peu lente. Mais vu les qualités dynamiques du châssis et des trains roulants, on aurait apprécié un peu plus de puissance mais au quotidien, ça suffira largement. En termes de consommations, ce moteur est dans la bonne moyenne, sans plus. Pour ceux qui veulent un peu plus de performances, il y aura un bloc essence de 122 ch et surtout à la rentrée un inédit bloc essence qui sur le papier combine le meilleur du diesel et de l'essence, c'est-à-dire le silence de l'essence et la sobriété du diesel selon Mazda (on verra à l'essai), et qui fait 180 ch. On aura un bon niveau de puissance pour apprécier les qualités du CX-30. Pour le reste, c'est à l'image des dernières Mazda, qui se tourne vraiment vers le premium. On le ressent à l'intérieur avec une présentation sympa, sobre, un niveau d'équipement pléthorique dès l'entrée de gamme, notamment en termes d'aides à la conduite. Le seul est que tout les matériaux ne sont pas d'une grande qualité, même si des efforts ont été faits, et surtout on a un grand écran qui hélas n'est pas tactile. On savait que Mazda avait la particularité de proposer des écrans tactiles uniquement à l'arrêt : c'était déjà assez pénible. Maintenant, ils ont carrément arrêté de faire des écrans tactiles : tout se commande via une molette et ce n'est pas très intuitif, on connaît plus ergonomique. Pour le reste, en termes d'espace à bord, on est dans la moyenne, sans plus, on a un coffre au volume correct, sans plus, mais pour une petite famille, ça suffira largement. Ce CX-30 a donc des cartes à jouer sur le marché, même si ce marché est très encombré. Mazda ne va pas viser le volume, évidemment, mais pour quelqu'un qui cherche un SUV au look sympa, plaisant à conduire, agréable au quotidien et surtout très bien équipé, voilà : il faut aller chez Mazda. Le seul problème est que cette orientation premium se traduit par des tarifs plutôt élevés, mais encore une fois on en a pour son argent puisque la dotation de série sur chaque version est assez complète.