Danse - Danseurs en apesanteur

  • il y a 5 ans
Chroniqueuse : Myriam Seurat



Invisible, impalpable, immanente : la gravitation selon Angelin Preljocaj est un phénomène aussi essentiel que mystérieux. Pour le questionner, sa nouvelle création puise aux fondamentaux de sa danse.


Depuis des années, les notions de poids, d’espace, de vitesse, de masse, traversent « de façon intuitive » les ballets d’Angelin Preljocaj. 
Même si, fidèle à sa règle, le chorégraphe alterne depuis trente ans « des pièces de recherche pure et des ballets plus narratifs », ces thèmes immatériels sont les fils continus de son parcours.

 Avec « Gravité », il signe une pièce résolument « abstraite » qui, en explorant les lois universelles de l’attraction des masses entre elles, remonte aux sources de son écriture gestuelle. « Du plus léger au plus massif », il invente pour chaque degré de résistance de l’air, une suite de mouvements spécifiques. 

Chaque séquence est mise en relation avec une œuvre musicale, dans un large éventail de timbres et de rythmes qui va de Gérard Grisey à Dmitri Chostakovitch en passant par Jean-Sébastien Bach. 
Aux théories scientifiques de Newton et d’Einstein répondent ainsi « les sensations corporelles et spatiales » des danseurs, dans une véritable « odyssée » charnelle et cosmique.


Plus d’informations sur :
https://www.theatre-chaillot.fr/fr/saison-2018-2019/gravite


« Gravité »
Du 7 au 22 février 2019
Théâtre national de Chaillot,
place du Trocadéro,
75116 Paris.


@TheatreChaillot