La vue des enfants se dégrade, les écrans dans le collimateur.

  • il y a 6 ans
La vue des enfants se dégrade, les écrans dans le collimateur.

Chaque année, l’institut Ipsos mène une étude baptisée « Observatoire de la vue » pour le groupe d’opticiens Krys. Selon cette étude, « 34 % des enfants de 4 à 10 ans présentent des problèmes de vue ». Une situation qui se dégrade ces dernières années. Et c’est l’utilisation des écrans (consoles, ordinateurs, smartphones…) qui est sur le banc des accusés.

L’abus d’écrans est mauvais pour la santé de nos enfants. Pour le développement de leur cerveau, pour leur capacité de concentration, pour la gestion de leur nervosité mais aussi pour leur vue.

L’Observatoire de la vue réalisé chaque année par l’institut Ipsos pour le groupe Krys révèle que 34 % des enfants de 4 à 10 ans connaissent aujourd’hui des problèmes de vue. Et que la situation se dégrade puisque ce pourcentage est en hausse de 2 points par rapport à l’an dernier et de 5 points en deux ans. « Cette augmentation continue s’explique notamment par l’évolution de nos modes de vie et par l’utilisation croissante des écrans », note le communiqué de presse de l’Observatoire publié lundi 3 décembre.

44 % des enfants regardent la télé le soir
« En moyenne, les enfants de 3 à 10 ans passent quotidiennement 1 h 18 devant un écran de télévision, 36 minutes sur une tablette, 30 minutes sur une console de jeux », signale l’étude. Elle précise que « 44 % des enfants regardent la télévision le soir après le repas alors que l’utilisation des écrans le soir est lourde de conséquences tant sur la santé visuelle que sur le développement des enfants ».

La difficile prise de rendez-vous chez l’ophtalmo
L’étude se penche aussi sur la prise en charge de la santé oculaire des enfants. Près de deux parents interrogés sur trois estiment toujours qu’il est « compliqué, voire très compliqué » (25 %), d’obtenir un rendez-vous avec un ophtalmologiste. 37 % ont dû contacter deux ophtalmologistes ou plus avant de décrocher une consultation, une tendance en augmentation de 7 points par rapport à l’année dernière.

En moyenne, les parents dont l’enfant est suivi doivent attendre 4,5 mois entre la prise de rendez-vous et la consultation, une durée nettement plus faible en agglomération parisienne (3,7 mois) qu’en zone rurale (5,2 mois).