Affaire des assistants parlementaires. La justice de l’UE rejette un recours de Marine Le Pen.
  • il y a 5 ans
Affaire des assistants parlementaires. La justice de l’UE rejette un recours de Marine Le Pen.

La justice européenne a rejeté ce mercredi 28 novembre un recours de Marine Le Pen pour faire annuler un recouvrement de 41 000 euros, demandé par le Parlement européen. Cette somme concerne l’emploi douteux de son garde du corps Thierry Légier, rémunéré comme assistant parlementaire.

La justice européenne a rejeté mercredi 28 novembre un recours de la présidente du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen pour faire annuler un recouvrement de plus de 41 000 euros réclamé par le Parlement européen pour l’emploi douteux d’un assistant parlementaire.

Le Tribunal de l’Union européenne « après avoir examiné l’ensemble des arguments développés par Marine Le Pen, les écarte ou les rejette faute de preuves ou de fondement juridique », précise un communiqué de la juridiction établie à Luxembourg.

Marine Le Pen réclamait l’annulation d’une décision de 2017
La cheffe de l’extrême droite française, qui préside le RN (ex-FN), avait réclamé l’annulation d’une décision du Parlement du 6 janvier 2017 selon laquelle un montant de 41 554 euros avait été « indûment versé » dans le cadre d’un contrat de travail et devait être recouvré.

Cette somme concernait le garde du corps de Marine Le Pen, Thierry Légier, rémunéré comme assistant. Ce contrat portait sur un emploi à temps partiel d’assistant local sur la période du 1er octobre au 31 décembre 2011, rappelle le communiqué.

300 000 euros demandés au total par le Parlement européen
En dehors de Thierry Légier, Catherine Griset, assistante et ex-belle-sœur de la présidente du RN est également dans le viseur de l’institution. D’après les résultats de l’enquête de l’Office européen de lutte antifraude, Catherine Griset a indûment perçu 298 400 € entre 2010 et 2016. Elle exerçait une « activité reconnue » au siège du parti à Nanterre au lieu d’être en permanence à Bruxelles ou Strasbourg, comme il est prévu dans le règlement interne du Parlement.
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