BFMTV accuse à tort les Gilets jaunes d’avoir dépavé une rue.
- il y a 5 ans
BFMTV accuse à tort les Gilets jaunes d’avoir dépavé une rue.
En duplex depuis les Champs-Élysées dimanche, un journaliste de BFMTV a affirmé à tort qu’une large zone avait été dépavée par les Gilets jaunes. Il s’agissait en réalité d’une zone de travaux dépavée pour accueillir une piste cyclable. Interpellé par les internautes, le journaliste a reconnu son erreur.
De nombreuses fausses informations ont circulé au lendemain des affrontements entre les Gilets jaunes et les forces de l’ordre dimanche 25 novembre à Paris. En direct de la manifestation sur les Champs-Élysées, un journaliste de BFMTV a montré une large zone dépavée, indiquant que les Gilets jaunes en étaient responsables.
« Pour vous montrer aussi un peu la violence et ces traces qui restent encore ce matin, ce sont ces zones totalement dépavées sur les Champs-Élysées, ça c’est sur une centaine de mètres, plus aucun pavé que les manifestants ont jeté sur les forces de l’ordre », déclare le journaliste. Il s’agissait en réalité d’une zone de travaux.
Accusations de désinformation
Plusieurs internautes ont accusé BFMTV de relayer de fausses informations. Certains ont même dénoncé une campagne de « désinformation ». D’autres ont interpellé la rédaction de CheckNews, le service de fact-checking de Libération.
« BFM annonce que les pavés des Champs-Élysées ont été retirés par les gilets jaunes (cela représente des centaines de mètres carrés) alors que c’est une zone de chantier balisée complètement par des barrières lourdes en béton, a souligné un internaute. Merci de vérifier cette information ! »
Une piste cyclable en construction
Une fois les vérifications faites, la zone dépavée correspondait bien à une zone de travaux dédiée à la construction d’une piste cyclable sur les Champs-Élysées. Selon le planning des travaux, le journaliste se trouvait pile sur la zone concernée par des travaux de réfection prévus entre le 12 novembre et le 20 décembre.
Interpellé sur Twitter, le journaliste de BFMTV a reconnu son erreur et publié un message d’excuses. « J’ai fait une erreur et je le reconnais volontiers, a-t-il assuré. Une erreur cela peut arriver aussi en exerçant son métier. »
En duplex depuis les Champs-Élysées dimanche, un journaliste de BFMTV a affirmé à tort qu’une large zone avait été dépavée par les Gilets jaunes. Il s’agissait en réalité d’une zone de travaux dépavée pour accueillir une piste cyclable. Interpellé par les internautes, le journaliste a reconnu son erreur.
De nombreuses fausses informations ont circulé au lendemain des affrontements entre les Gilets jaunes et les forces de l’ordre dimanche 25 novembre à Paris. En direct de la manifestation sur les Champs-Élysées, un journaliste de BFMTV a montré une large zone dépavée, indiquant que les Gilets jaunes en étaient responsables.
« Pour vous montrer aussi un peu la violence et ces traces qui restent encore ce matin, ce sont ces zones totalement dépavées sur les Champs-Élysées, ça c’est sur une centaine de mètres, plus aucun pavé que les manifestants ont jeté sur les forces de l’ordre », déclare le journaliste. Il s’agissait en réalité d’une zone de travaux.
Accusations de désinformation
Plusieurs internautes ont accusé BFMTV de relayer de fausses informations. Certains ont même dénoncé une campagne de « désinformation ». D’autres ont interpellé la rédaction de CheckNews, le service de fact-checking de Libération.
« BFM annonce que les pavés des Champs-Élysées ont été retirés par les gilets jaunes (cela représente des centaines de mètres carrés) alors que c’est une zone de chantier balisée complètement par des barrières lourdes en béton, a souligné un internaute. Merci de vérifier cette information ! »
Une piste cyclable en construction
Une fois les vérifications faites, la zone dépavée correspondait bien à une zone de travaux dédiée à la construction d’une piste cyclable sur les Champs-Élysées. Selon le planning des travaux, le journaliste se trouvait pile sur la zone concernée par des travaux de réfection prévus entre le 12 novembre et le 20 décembre.
Interpellé sur Twitter, le journaliste de BFMTV a reconnu son erreur et publié un message d’excuses. « J’ai fait une erreur et je le reconnais volontiers, a-t-il assuré. Une erreur cela peut arriver aussi en exerçant son métier. »