Var. L’achat d’une PlayStation 4 pour les détenus énerve les syndicats.
- il y a 6 ans
Var. L’achat d’une PlayStation 4 pour les détenus énerve les syndicats.
À la maison d’arrêt de Draguignan (Var), les syndicats s’insurgent contre l’acquisition d’une PlayStation 4 pour les détenus. Un communiqué de Force ouvrière dénonce un achat « financé par l’argent des contribuables ». La direction pénitentiaire soutient cette décision, avançant tous les bienfaits de cette nouvelle activité pour les prisonniers.
Une PlayStation 4 pour les détenus ? C’est l’information qui circule depuis quelques jours. La maison d’arrêt de Draguignan (Var) serait sur le point d’acquérir une console de jeux vidéo PS4 pour ses prisonniers. Une initiative dénoncée par le syndicat de surveillants de prison SLP Force ouvrière dans un communiqué dimanche 4 novembre relayé par Var Matin.
« La direction a pris la décision d’instaurer une nouvelle activité […] qui sera nommée jeux vidéo, dénonce le syndicat. Ces consoles seraient financées par l’argent des contribuables. » Une information démentie par la direction de l’administration pénitentiaire (DAP), interrogée par Le Parisien.
« La PS4, c’est de trop ! »
« Il s’agit d’un seul appareil qui sera financé par l’association culturelle des détenus », a rétorqué la DAP. « Elle n’a donc pas été financée par l’administration pénitentiaire. » L’association reçoit en effet ses fonds de dons et de subventions des collectivités. De plus, l’activité sera « encadrée », située dans une salle réservée aux détenus concernés par « le régime de confiance ».
Disposer d’une console de jeux vidéo « permet d’organiser des tournois, de développer la vie en collectivité, le partage, le respect des règles, la maîtrise des émotions, poursuit l’administration. C’est un biais, au même titre que l’activité cuisine ou les échecs. » Mais pour les syndicats, c’est une distraction inutile. « Dans ce quartier, ils ont un billard, un terrain de pétanque, s’insurge Jean-Paul Caniaux, secrétaire local de l’institution. La PS4, c’est de trop ! »
À la maison d’arrêt de Draguignan (Var), les syndicats s’insurgent contre l’acquisition d’une PlayStation 4 pour les détenus. Un communiqué de Force ouvrière dénonce un achat « financé par l’argent des contribuables ». La direction pénitentiaire soutient cette décision, avançant tous les bienfaits de cette nouvelle activité pour les prisonniers.
Une PlayStation 4 pour les détenus ? C’est l’information qui circule depuis quelques jours. La maison d’arrêt de Draguignan (Var) serait sur le point d’acquérir une console de jeux vidéo PS4 pour ses prisonniers. Une initiative dénoncée par le syndicat de surveillants de prison SLP Force ouvrière dans un communiqué dimanche 4 novembre relayé par Var Matin.
« La direction a pris la décision d’instaurer une nouvelle activité […] qui sera nommée jeux vidéo, dénonce le syndicat. Ces consoles seraient financées par l’argent des contribuables. » Une information démentie par la direction de l’administration pénitentiaire (DAP), interrogée par Le Parisien.
« La PS4, c’est de trop ! »
« Il s’agit d’un seul appareil qui sera financé par l’association culturelle des détenus », a rétorqué la DAP. « Elle n’a donc pas été financée par l’administration pénitentiaire. » L’association reçoit en effet ses fonds de dons et de subventions des collectivités. De plus, l’activité sera « encadrée », située dans une salle réservée aux détenus concernés par « le régime de confiance ».
Disposer d’une console de jeux vidéo « permet d’organiser des tournois, de développer la vie en collectivité, le partage, le respect des règles, la maîtrise des émotions, poursuit l’administration. C’est un biais, au même titre que l’activité cuisine ou les échecs. » Mais pour les syndicats, c’est une distraction inutile. « Dans ce quartier, ils ont un billard, un terrain de pétanque, s’insurge Jean-Paul Caniaux, secrétaire local de l’institution. La PS4, c’est de trop ! »