Pas-de-Calais. Plus de 300 reptiles saisis lors d’un salon international.
  • il y a 5 ans
Pas-de-Calais. Plus de 300 reptiles saisis lors d’un salon international.

Policiers et douaniers ont saisi 311 animaux dimanche 4 novembre à Saint-Laurent-Blangy à l’occasion du Reptile Day, le salon international de terrariophilie. Un coup de filet destiné à freiner le trafic de reptiles et lutter contre les espèces invasives.

Des policiers, des douaniers et seize agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont procédé à un vaste coup de filet dimanche 4 novembre au « Reptile Day ». Le rassemblement avait lieu à Artois Expo, à Saint-Laurent-Blangy (Pas-de-Calais).

Les autorités ont contrôlé les vendeurs d’animaux et ont saisi 311 bêtes. Les serpents, caméléons, tortues ou araignées appartenaient à quarante espèces interdites à la vente. Des poursuites pour absence de certificat de capacité et défaut d’autorisation d’ouverture d’établissement ont été ouvertes, rapporte La Voix du Nord.

Lutte contre les espèces invasives
Les contrevenants de nationalité belge, hongroise, hollandaise et anglaise ont aussi reçu des amendes. « Le monde de la détention animale s’est beaucoup développé, il faut que ce soit encadré, a expliqué le chef de la brigade de douaniers. On vient vérifier que des espèces interdites à la vente ne sont pas vendues. »

Il s’agit de lutter contre les espèces invasives. Ces animaux introduits en France prolifèrent en l’absence de prédateurs naturels et constituent parfois une menace pour les espèces autochtones, qui voient leur territoire et le nombre de proies se réduire progressivement.

Serpents dangereux et grenouilles venimeuses

L’ONCFS est attentive à la présence de certains types de serpents dangereux comme le python réticulé, un reptile agressif qui peut atteindre trois mètres à l’âge adulte, mais aussi à certaines grenouilles qui produisent des substances venimeuses ou hallucinogènes.

Devant l’engouement grandissant du public pour ces nouveaux animaux de compagnie (NAC), la loi, qui n’avait pas évolué depuis 2004, a été dépoussiérée. Depuis le mois d’août, les animaux doivent être pucés ou bagués afin d’être enregistrés dans un fichier national.
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