Seine-Saint-Denis. Le président du département réagit après la publication d’un livre sur l’islamisation.

  • il y a 6 ans
Seine-Saint-Denis. Le président du département réagit après la publication d’un livre sur l’islamisation.

Stéphane Troussel, président du département de Seine-Saint-Denis, dit « stop à la stigmatisation » de son territoire après la publication du livre « Inch’Allah » le 17 octobre dernier. Dirigé par deux journalistes du Monde, il traite de « l’islamisation à visage découvert » au sein du département.

« Stop à la stigmatisation de notre territoire ! » : le président PS du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, a dénoncé mardi 23 octobre, la publication du livre « Inch’Allah » sur la supposée « islamisation rampante » du département, dirigé par deux journalistes d’investigation du Monde : Gérard Davet et Fabrice Lhomme.

« Cela faisait quelques mois que nous n’avions pas été obligé-e-s de monter au créneau, et nous aurions presque commencé à trouver cela étrange », écrit Stéphane Troussel dans une tribune publiée sur son blog.

« Il suffisait d’attendre le dernier ouvrage, non pas rédigé par, mais dirigé par les journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme », ajoute-t-il. Les deux journalistes d’investigation, enquêteurs chevronnés du journal Le Monde, ont encadré cinq étudiants du Centre de formation des journalistes (CFJ) qui devaient enquêter sur « l’islamisation à visage découvert en Seine-Saint-Denis ». Leurs travaux ont donné lieu à un livre intitulé « Inch’Allah », publié le 17 octobre aux éditions Fayard.

Priorité sur le logement, l’emploi et les transports
« En Seine-Saint-Denis, que veulent les gens ? De quoi me parlent-ils, lors de mes permanences hebdomadaires à La Courneuve ? Pas du halal, pas du voile, pas de la mosquée. Ils veulent un logement, ils veulent des transports qui fonctionnent, ils veulent avoir accès à un emploi, ils veulent faire des études », écrit encore M. Troussel.

« Il ne s’agit pas de nier que certaines dérives religieuses importantes existent et qu’il faut les combattre. Mais il faut les laisser à leur juste place (sont-elles spécifiques à la Seine-Saint-Denis ?) et admettre que c’est en faisant plus pour l’emploi, le logement, l’éducation, la santé, la sécurité… Qu’on refermera les failles de la République dans lesquelles elles tentent de s’engouffrer ».

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