« Mon pays c’est l’amour » : on a écouté l’album posthume de Johnny Hallyday.
  • il y a 6 ans
« Mon pays c’est l’amour » : on a écouté l’album posthume de Johnny Hallyday.

Il sort vendredi, à minuit une. Nous l’avons écouté, comme une cinquantaine de journalistes, dans les locaux de sa maison de disques, ce lundi. « Mon pays c’est l’amour » est un album court, d’à peine 38 mn, y compris un instrumental arrangé par le pianiste Yvan Cassard. Mais un album dense, rock comme annoncé, qui comprend aussi des ballades. Et des textes plutôt forts.

C’est un album dense, très rock mais qui inclut aussi des ballades, qui sortira vendredi 19 octobre à 00 h 01. Quant aux textes, ils sont forts et fidèles à l’univers du chanteur. Nous avons écouté « Mon pays c’est l’amour », l’album posthume de Johnny Hallyday, comme une cinquantaine de nos confrères, dans les locaux de la maison de disques ce lundi. L’album est court, puisqu’il ne dure que 38 minutes, et émouvant.

Neuf auteurs ont travaillé sur le dernier album de Johnny. Deux d’entre eux, Yohann Mallory et Hervé Le Sourd, ont signé trois des textes, en duo. L’ensemble des musiques est composé par Yodelice, dont quatre en duo avec Yarol Poupaud, deux fidèles musiciens de Johnny Hallyday, ces dernières années. Et c’est également Yodelice qui signe la réalisation du disque.

« J’en parlerai au diable »
On entre dans le 51e album de Johnny par l’un des titres les plus émouvants. Introduction au piano, nappes de synthétiseurs, et la voix de Johnny, forte, qui se fait entendre… « Si jamais on me dit que j’ai trahi/Alors je ne bronche pas. »

C’est presque un message d’outre-tombe que le rockeur nous livre là : « Je parlerai au diable si l’heure vient à sonner ». Et puis encore : « S’asseoir à la table et dire la vérité »… « J’ai trop flirté avec les mimiques/Je ne vais pas le nier »… « En soliste, je lui dirai mes histoires/Et j’assumerai mes choix. » L’homme semble prêt à partir. Même si ce titre n’est pas le dernier enregistré. Et que personne ne pouvait croire en la mort prochaine de Johnny quand l’album a été conçu.

La voix monte quand il chante « L’homme que j’étais ». L’introduction parfaite pour l’album d’un disparu, chanté sur une batterie lourde et des guitares crépusculaires, à la Johnny Cash.

Mon pays c’est l’amour
On ne peut en douter avec toutes les chansons d’amour qu’il a interprétées le long de presque 60 ans de carrière. « Je viens d’un pays où j’ai choisi de naître », chante-t-il. Un pays qui est aussi celui du rock’n’roll, pour un titre justement très rock, rockabilly, avec, en conclusion, une pluie de cuivres et un solo de saxophone.

Made in rock’n’roll
Un « cover », une reprise d’un titre qu’interprétait B. B. King, dans la lignée du précédent, bien rock’n’roll. L’adaptation française est signée Pierre-Dominique Burgaud. Le titre « Made in rock’n’roll » a évidemment beaucoup plu à Johnny…

Pardonne-moi

Où sommes-nous ? Dans une ballade. Des cordes pincées introduisent la chanson, prolongées par la batterie. « J’aimerais t’aimer comme il se doit », chante Johnny.
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