L’ART D’ÊTRE EN DÉSACORPS

  • il y a 7 ans
CONSCIENSONS 41


L’ART D’ÊTRE EN DÉSACORPS

Tu t’regardes dans l’miroir, pour te souv’nir de toi
Tu cherches dans ton brouillard, des images d’autrefois.
Accroché au passé, par peur d’évoluer
Sentiments émotions, qui te gardent enfermé.
Tu te laisse remorquer, au fil des événements
Gardien de ton passé, prisonnier d’l’espace-temps.
Tu vis dans tes mémoires, producteur de passé
Aux réflexes de zombie, pantin articulé.

Refrain

Bizi bizi bizoung, bizi bizi bizoung
Un tsunami de mots, paravent shantoung
Tu te laisses porter, par ta peur de redire
D’oser te libérer, sans toujours te punir.
Bizi bizi bizoung, bizi bizi bizoung
Un tsunami de mots, paravent shantoung.

Une intention se vibre, déjà tu la négocie
Le corps n’a rien à dire, parce que tu le réduis
A une façade creuse, pleine de tes convenances
Comme un paravent, privé de ta résonance.
Séquences superposées, par clonage de mémoire
Subtiles variations, de ton unique histoire
Variables de circonstances, au rythme de l’illusion
D’être maître encorps, au cœur d’la rébellion.

Tu reproduis sans fin, tes jeux de complaisances
Qui te servent à cacher, comme dans une fosse d’aisance
Tes peurs et tes lâchetés, sous l’hypocrite vernis
De tes jeux de rôles et, de tes réflexes induits.
Tu es caméléon, acteur d’une parodie
Pour cacher tes faiblesses, sur la scène de ta vie.
Tu as tout confondu, amour et possession
Partage-égocentrisme, plaisirs-satisfactions.
Confidences aseptisées, recherches de solutions
Consommation effrénée, au marché des illusions.
Ton psy est ton gourou, l’image du paternel
Celui qui va laver, le fond de ta poubelle.
Le karma comme excuses, le pas de chance comme raison
Le roi des incompris, rebut des trahisons
T’es jamais responsable, tu fais que comploter
Pour tirer ton épingle, pour ne pas t’impliquer.

Comme les feuilles dans les arbres, vous êtes des milliards
Enfermés en vous-même, et totalement hagard
Soumis sans consistance, pesante masse d’inertie
Qui bloque l’évolution, pour gonfler les profits
Des rats de la finance, garants de l’ignorance
En infantilisant, vecteur de décadence.
Tu as vendu ta Vie, dans le cirque des zombies
Tu as trahi ton ombre, au cœur de l’infini

Refrain Final

Bizi bizi bizoung, bizi bizi bizoung
Un tsunami de mots, paravent shantoung
Si tu t’laisses porter, par ta peur de redire
D’oser te libérer, sans toujours te punir.
Bizi bizi bizoung, bizi bizi bizoung
Un tsunami de mots, paravent shantoung.
C’est sans toi que la Vie, va venir s’imposer
Dans le monde parallèle, de l’humain libéré.
Bizous bizous bangbang, bizous bizous bangbang
Bizous bizous bangbang, bizous bizous bangbang
Bizous bizous bangbang, bizous bizous bangbang

MIRAMÕNDE Samouraï Ara Ki Rit
Ordre du Miram Ordre des Samouraïs Kantik