Le candidat républicain à la présidentielle américaine du 8 novembre, Donald Trump, a de nouveau été accusé vendredi d’agressions sexuelles. Une ancienne participante d’un jeu de téléréalité, Summer Zervos, a raconté, lors d’une conférence de presse à Los Angeles, le harcèlement et les assauts qu’elle aurait subis lors de deux rencontres avec lui, en 2007. “Il m’a embrassée sur la bouche, il a mis sa main sur mes seins, il m’a prise dans les bras et j’ai essayé de le repousser”, a-t-elle notamment détaillé. “Ma cliente est profondément choquée par ce que M. Trump
lui a fait derrière des portes closes, a commenté son avocate, une célèbre juriste spécialisée dans la défense des droits des femmes, Gloria Allred. Il l’a profondément déçue et trahie en la traitant ainsi.”

Une autre femme, Kristin Anderson, a décrit dans le quotidien Washington Post son agression par Trump au début des années 1990 à New York, dans une boîte de nuit. “La personne qui se trouvait sur ma droite, Donald Trump, a mis ses mains sous ma jupe. Il m’a touché le vagin à travers mes sous-vêtements.”

En meeting à Greensboro (Caroline du Nord), Donald Trump a contesté toutes ces accusations. “Je suis actuellement attaqué, et de manière vicieuse, par le mensonge et la calomnie. Ce sont des arrangements et tout ceci
est faux. Je n’ai pas la moindre idée de qui sont ces femmes. Je n’en ai aucune idée. Et je sais que vous non plus car
vous me connaissez depuis de nombreuses années.”

A moins d’un mois du scrutin, ces nouvelles affaires sont un coup dur supplémentaire pour Donald Trump. Tandis que
son adversaire démocrate, Hillary Clinton, poursuit tranquillement et même plutôt au ralenti sa campagne électorale. Forte d’une avance de l’ordre de cinq points dans les sondages.