Le bâtonnier de Melun : « Des cicatrices mais pas de traumatisme »

Les points de sutures ont été retirés. Restent aujourd'hui des cicatrices, nombreuses, qui parcourent tout le haut de son corps. Et même si son bras droit n'a pas recouvré toute sa mobilité, Henrique Vannier est heureux. "Heureux d'être en vie". Le reste importe peu.
Deux semaines après avoir reçu quatre balles dans le corps, le bâtonnier de Melun est rentré chez lui auprès des siens. Celui que beaucoup surnomment désormais "SuperBat", admet qu'il se porte "anormalement bien". "Mes proches me disent ça, oui. C'est vrai que j'ai repris une vie normale, rapidement. Mais je n'ai pas ce traumatisme, ce contrecoup, celui de me dire que j'ai failli mourir", confie-t-il, serein, depuis le canapé blanc de la maison familiale.
Le 29 octobre dernier, l'un de ses confrères, l'avocat Joseph Scipilliti se rendait dans son bureau au Tribunal de Melun pour le tuer. L'homme, perturbé, en proie à des poursuites disciplinaires pour manquements déontologiques, ouvrait le feu sur lui. Avant finalement de l'épargner et de retourner son arme contre lui.

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