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@justicepourmecili
Le 7 avril 1987, Ali Mécili, avocat au barreau de Paris et figure marquante de l’opposition démocratique au régime d’Alger, était assassiné devant son domicile parisien à l’âge de 48 ans. Deux mois plus tard, la police française parvenait à arrêter l’assassin présumé, un certain Abdelmalek Amellou, muni d’un ordre de mission de la Sécurité militaire algérienne (police politique du régime) signée d’un certain capitaine Rachid Hassani. Mais quatre jours après son arrestation, Amellou était expulsé vers l’Algérie, par une inexplicable procédure d’urgence absolue signée de Robert Pandraud (ministre de la Sécurité). Depuis, c’est l’omerta. Symbole de la collusion de deux raisons d’Etat et du pouvoir occulte des réseaux de la « Françalgérie », l’affaire Mécili est étouffée depuis plus de vingt ans alors que la famille et les proches de Mécili n’ont jamais cessé de se battre contre ce silence et cette impunité. De nouveaux éléments ces dernières années font cependant espérer que la lumière soit enfin faite sur ce crime qui déshonore la Ve République. Le 14 août 2008, en effet, un diplomate algérien, Mohammed Ziane Hasseni, est arrêté (en vertu d’un mandat d’arrêt international en vigueur depuis 2007) à l'aéroport de Marseille Provence à l'arrivée d'un vol en provenance d'Alger. Il pourrait s’agir du commanditaire du meurtre d’Ali Mécili, ce que démentent farouchement les autorités algériennes.