Claude Guéant : "Le Premier ministre et même le Président de la République ne sont pas respectés par leurs propres ministres."
- il y a 11 ans
L'invité politique
Le 3 avril à 8h15 sur Public Sénat et Radio Classique,
Claude Guéant, ancien Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration
Invité de Gilles Leclerc et Guillaume Durand
Extraits
A propos de l’affaire Cahuzac :
« Il y a au minimum dans cette affaire une question d’autorité. (…) Dès lors que des rumeurs de cette sorte circulent, le gouvernement a le devoir et le moyen d’en savoir davantage. (…) M. Cahuzac s’est ouvertement moqué du Président de la République et du gouvernement. (…) Le problème, c’est que ça s’additionne à d’autres comportements [à propos des critiques d’Arnaud Montebourg contre Jean-Marc Ayrault]. (…) Le Premier ministre et même le Président de la République ne sont pas respectés par leurs propres ministres. (…) La gauche a voulu pendant toutes ces dernières années se draper dans les vêtements de l’exclusivité de la morale publique, ce mythe s’effondre aujourd’hui. (…) A mon sens, il y a moyen de savoir quand on veut savoir. (…) L’enquête aurait pu être plus diversifiée et plus approfondie. »
A propos du Front national :
« Je crains que le thème du « tous pourris » revienne et c’est dommage pour notre démocratie. »
A propos du cap suivi par le gouvernement :
« L’intervention de François Hollande à la télévision la semaine dernière ne nous a pas permis d’avoir un cap. Le Premier ministre disait quelques jours plus tôt qu’il en avait un, il est bien le seul à le savoir. (…) Nous n’avons rien de stratégique pour sortir le pays de la difficulté dans laquelle il est. »
A propos de l’UMP :
« L’UMP a eu des difficultés, mais elle est une force de contestation [et] surtout une force de proposition. »
Le 3 avril à 8h15 sur Public Sénat et Radio Classique,
Claude Guéant, ancien Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration
Invité de Gilles Leclerc et Guillaume Durand
Extraits
A propos de l’affaire Cahuzac :
« Il y a au minimum dans cette affaire une question d’autorité. (…) Dès lors que des rumeurs de cette sorte circulent, le gouvernement a le devoir et le moyen d’en savoir davantage. (…) M. Cahuzac s’est ouvertement moqué du Président de la République et du gouvernement. (…) Le problème, c’est que ça s’additionne à d’autres comportements [à propos des critiques d’Arnaud Montebourg contre Jean-Marc Ayrault]. (…) Le Premier ministre et même le Président de la République ne sont pas respectés par leurs propres ministres. (…) La gauche a voulu pendant toutes ces dernières années se draper dans les vêtements de l’exclusivité de la morale publique, ce mythe s’effondre aujourd’hui. (…) A mon sens, il y a moyen de savoir quand on veut savoir. (…) L’enquête aurait pu être plus diversifiée et plus approfondie. »
A propos du Front national :
« Je crains que le thème du « tous pourris » revienne et c’est dommage pour notre démocratie. »
A propos du cap suivi par le gouvernement :
« L’intervention de François Hollande à la télévision la semaine dernière ne nous a pas permis d’avoir un cap. Le Premier ministre disait quelques jours plus tôt qu’il en avait un, il est bien le seul à le savoir. (…) Nous n’avons rien de stratégique pour sortir le pays de la difficulté dans laquelle il est. »
A propos de l’UMP :
« L’UMP a eu des difficultés, mais elle est une force de contestation [et] surtout une force de proposition. »