Il y a celles qu’on cachent qui détruisent les consciences qui font de nous des lâches, malgré la repentance celles qu’on aimerait mieux n’avoir jamais connue même quand on est vieux elle nous retombe dessus il y a celles des dieux, on en fait ce qu’on veut qui rendent des hommes pieux et d’autres sales vicieux comment choisir la mieux quand on fait ce qu’on peut
il y a les officielles que les médias diffusent et puis les réelles que la plupart refuse il y a celles de l’argent dictées par des puissants c’‘est elles qu’on apprend à l’école sur les bancs celles qu’on a pas le droit de contredire quitte à perdre ses droits on se résigne au pire elles rassurent les coeurs et détruisent notre honneur
Il y a tant de vérités tant de haine pour les dicter / tant de rage à imposer / tant de larmes à faire couler il y a tant de vérités, je ne connais que la mienne, si différente de la tienne /devons-nous les opposer
Il y a celles des partis, celles des partis pris les secrets sont impies, ils terminent dans l’oubli quand politique s’implique, ce sont elles qui s’enfuient sous les flash médiatiques, tout se falsifie au nom de l’humanité, d’une ligne de pensée pouvons-nous s’ingérer à d’autres s’imposer? celles qu’on nous a dictées sont elles seules validées?
il y a celles des armes où les âmes reposent celles des oriflammes, celles de toutes les causes celles des grands penseurs en chemises blanches imposent en dictateur la colombe blanche celles qu’on enterre avec leurs secrets celles qu’on doit taire au nom de la paix celles des rumeurs qui ravagent les coeurs
il y tant de vérités tant de guerres pour les dicter / tant de livres qu’on a brûlé / et tant d’âmes à purifier il y a tant de vérités / il y tant de vérités tant de bombes pour les dicter / tant de mains, de poings levés / tant de dieux à vénérer