Film anti-Islam : Laurent Fabius condamne les violences
- il y a 12 ans
Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a réagi samedi aux violences anti-américaines qui se sont multipliées à travers le monde musulman ces derniers jours, suite à la diffusion d’extraits du film islamophobe, "innocence of muslim", qui décrit l’islam comme un "cancer"
"Même si la vidéo est une vidéo lamentable, minable, et condamnable, absolument rien ne justifie qu’on attaque et qu’on tue", a-t-il dit, interrogé par des journalistes de BFMTV.
"À partir du moment où il y a de l’intolérance et de l’intégrisme, l’ensemble des pays qui sont pour la liberté, c’est le cas de la France, peuvent être menacés. Il faut à la fois soutenir le mouvement d’émancipation des peuples mais ne pas admettre un seul instant que les gens et en particulier les diplomates puissent être attaqués", a ajouté Laurent Fabius.
Depuis mardi, les ambassades américaines, notamment au Caire, à Sanaa ou à Tunis, ont été prises d'assaut par des foules en colère, comptant de nombreux salafistes. Ces attaques se sont soldées par la mort d'au moins onze manifestants, outre les quatre Américains tués dans l'attaque de Benghazi dont l'ambassadeur Christopher Stevens.
Samedi, la police a procédé à une centaine d'interpellations à Paris, en majorité des hommes, soupçonnés d'avoir pris part à une manifestation non déclarée près de l'ambassade américaine et du ministère de l'Intérieur, au cours de laquelle trois policiers ont été légèrement blessés.
"Même si la vidéo est une vidéo lamentable, minable, et condamnable, absolument rien ne justifie qu’on attaque et qu’on tue", a-t-il dit, interrogé par des journalistes de BFMTV.
"À partir du moment où il y a de l’intolérance et de l’intégrisme, l’ensemble des pays qui sont pour la liberté, c’est le cas de la France, peuvent être menacés. Il faut à la fois soutenir le mouvement d’émancipation des peuples mais ne pas admettre un seul instant que les gens et en particulier les diplomates puissent être attaqués", a ajouté Laurent Fabius.
Depuis mardi, les ambassades américaines, notamment au Caire, à Sanaa ou à Tunis, ont été prises d'assaut par des foules en colère, comptant de nombreux salafistes. Ces attaques se sont soldées par la mort d'au moins onze manifestants, outre les quatre Américains tués dans l'attaque de Benghazi dont l'ambassadeur Christopher Stevens.
Samedi, la police a procédé à une centaine d'interpellations à Paris, en majorité des hommes, soupçonnés d'avoir pris part à une manifestation non déclarée près de l'ambassade américaine et du ministère de l'Intérieur, au cours de laquelle trois policiers ont été légèrement blessés.