Les Champs-Elysées en petite culotte
- il y a 15 ans
Il est 14 h 30 sous l'Arc de Triomphe, Charles prend son mégaphone et donne ses instructions. «On va descendre les Champs-Elysées !», lance-t-il. La centaine de personnes réunie applaudit et, au top départ, chacun enlève le bas ! Et voilà plus de cent promeneurs dans jupe ni pantalon qui, sortant du sous-terrain du monument, débouchent sur l'avenue bondée : effet garanti !
A l'origine de ce «No Pants Days», journée sans pantalons, Charles Nouÿrit affiche comme objectif d'«interpeller les passants, les faire réagir en leur apportant un peu de frivolité dans un monde qui se prend trop au sérieux ces derniers temps.» Ce blogueur, consultant en développement d'activités numériques dans la vie active, a lancé des invitations via Facebook et Twitter pour réunir les bonnes volontés prêtes à enlever le bas.
Il s'est inspiré d'une manifestation désormais connue des Américains. Voilà sept ans qu'un collectif d'artistes new-yorkais, Improv Everywhere, monte ce genre de manifestations à l'intar des Freeze Party. Charles en avait organisé deux à Paris, la dernière date en mars 2009. Le principe : réunir plusieurs centaines de personnes via les réseaux sociaux, Facebook et Twitter notament, dans un lieu public révélé quelques heures avant la manifestation. Au top départ, les participants figent leur mouvement, tous ensemble, pendant cinq minutes, sous le regard ébahi des passants. «Comme le monde va trop vite, réagissons en arrêtant de bouger quelques minutes !» relevait l'un des manifestants.*
Cette fois, il s'agissait donc d'enlever le bas, ce qui a été fait dans une ambiance bon enfant... On l'a fait pour «se marrer un coup», comme Alexandre, ou bien «pour décomplexer les gens face à la dictature du papier glacé et à ces corps parfaits qui n'ont plus rien de normal ! La normalité, elle est là, dans la rue et on la montre», explique Laurent.
A mi-parcours, la police a fait son apparition mais les agents se sont contentés d'accompagner le groupe jusqu'au Rond-Point des Champs Elysées. A l'arrivée, tout le monde a gentiment remis son pantalon...
A l'origine de ce «No Pants Days», journée sans pantalons, Charles Nouÿrit affiche comme objectif d'«interpeller les passants, les faire réagir en leur apportant un peu de frivolité dans un monde qui se prend trop au sérieux ces derniers temps.» Ce blogueur, consultant en développement d'activités numériques dans la vie active, a lancé des invitations via Facebook et Twitter pour réunir les bonnes volontés prêtes à enlever le bas.
Il s'est inspiré d'une manifestation désormais connue des Américains. Voilà sept ans qu'un collectif d'artistes new-yorkais, Improv Everywhere, monte ce genre de manifestations à l'intar des Freeze Party. Charles en avait organisé deux à Paris, la dernière date en mars 2009. Le principe : réunir plusieurs centaines de personnes via les réseaux sociaux, Facebook et Twitter notament, dans un lieu public révélé quelques heures avant la manifestation. Au top départ, les participants figent leur mouvement, tous ensemble, pendant cinq minutes, sous le regard ébahi des passants. «Comme le monde va trop vite, réagissons en arrêtant de bouger quelques minutes !» relevait l'un des manifestants.*
Cette fois, il s'agissait donc d'enlever le bas, ce qui a été fait dans une ambiance bon enfant... On l'a fait pour «se marrer un coup», comme Alexandre, ou bien «pour décomplexer les gens face à la dictature du papier glacé et à ces corps parfaits qui n'ont plus rien de normal ! La normalité, elle est là, dans la rue et on la montre», explique Laurent.
A mi-parcours, la police a fait son apparition mais les agents se sont contentés d'accompagner le groupe jusqu'au Rond-Point des Champs Elysées. A l'arrivée, tout le monde a gentiment remis son pantalon...