Les « coupeurs de courant » s'attaquent aux entreprises
- il y a 15 ans
La semaine d'action des agents en grève d'ErDF et GrDF, les filiales de distribution d'EDF et GDF, s'est traduite mardi 12 mai par des coupures de courant à Gennevilliers. Pendant près de deux heures, ce sont près de 15000 clients d'EDF qui ont été privés d'électricité, et notamment les 300 entreprises du port de Gennevilliers, dont certaines sont classées Seveso, donc à risques.
En grève depuis six semaines, les salariés exigent 5 % d’augmentation générale des salaires et une prime de 1 500 euros. Ils entendent également «défendre le service public alors que nombre de services sont externalisés et donc privatisés». «La direction refuse toute négociation, alors on tape au portefeuille, explique Thierry Chevalier, coordinateur régional CGT en Ile-de-France. Pour chaque client industriel coupé, la direction devra payer des indemnités, on essaye de les amener à la table avec du concret.»
Les grévistes sont ensuite partis d'eux-mêmes.
Privée de courant, l'activité du port de Gennevilliers s'est arrêtée brusquement. Chez Total, aucune citerne n'a pu être remplie, chez Paris Terminal, qui gère le chargement de conteneurs ou encore chez Chaumont Voyages, impossible de travailler. «On peut comprendre leurs motivations, mais avec ce genre d'action, ils nous mettent en péril», réagit Emilyne Chaumont, adjointe de direction de Chaumont Voyages. Dans l'après-midi du 12 mai, ERDF a annoncé son intention de porter plainte après cette coupure.
En grève depuis six semaines, les salariés exigent 5 % d’augmentation générale des salaires et une prime de 1 500 euros. Ils entendent également «défendre le service public alors que nombre de services sont externalisés et donc privatisés». «La direction refuse toute négociation, alors on tape au portefeuille, explique Thierry Chevalier, coordinateur régional CGT en Ile-de-France. Pour chaque client industriel coupé, la direction devra payer des indemnités, on essaye de les amener à la table avec du concret.»
Les grévistes sont ensuite partis d'eux-mêmes.
Privée de courant, l'activité du port de Gennevilliers s'est arrêtée brusquement. Chez Total, aucune citerne n'a pu être remplie, chez Paris Terminal, qui gère le chargement de conteneurs ou encore chez Chaumont Voyages, impossible de travailler. «On peut comprendre leurs motivations, mais avec ce genre d'action, ils nous mettent en péril», réagit Emilyne Chaumont, adjointe de direction de Chaumont Voyages. Dans l'après-midi du 12 mai, ERDF a annoncé son intention de porter plainte après cette coupure.