Les ravisseurs exigeaient 350 000 euros
  • il y a 16 ans
Hôtel de police de Versailles, samedi 12 juillet 2008. Trois hommes se trouvent actuellement en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire. Le matin même, à 11h10, au terme d'un jeu de piste de plus d'une heure, ils ont été interceptés à Villepinte par des policiers alors qu'ils venaient chercher la rançon exigée pour libérer Isaac Setti, un entrepreneur du Val d'Oise, enlevé le 4 juillet dernier à Garges-les-Gonesse. Son frère, Azar Setti, très ému, a raconté comment, pendant dix jours, il avait parlé avec les ravisseurs, parvenant à leur cacher que la police était au courant et que des négociateurs se relayaient à ses côtés pour obtenir dans les délais les plus rapides la libération d'Isaac, sain et sauf.
Au début de l'enquête, la DRPJ de Versailles et la DCPJ de Paris ont craint un acte antisémite, compte-tenu de la confession d'Isaac Setti. Il semble que cette hypothèse soit écartée. Les ravisseurs, qui étaient quatre, n'en auraient voulu qu'à l'argent. Durant les premières heures de leurs gardes à vue, ils auraient même ajouté qu'il s'agissait "de (leur) boulot".
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